changement de gouvernement est acquis, la répartition des portefeuilles poserait des soucis aux deux têtes de l’exécutif. On assiste déjà à une surenchère des mouvements rebelles dont certains exigent sans gêne des ministères dits de "souveraineté" et pas moins de 5 départements alors que le président et le PM ne prévoyaient que 2 ou 3 postes pour la Coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme.
Il y a aussi que les dissensions apparues dans le difficile processus de mise en place du comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord, laissent croire que d’autres organisations vont exiger leur part du "gâteau" et n’hésiteront pas, préviennent certains, de reprendre les hostilités lancées déjà autour de la désignation des représentants. Certains d’eux qui n’ont pas le niveau minimum pour le poste rappellent au PM que le Haut conseil des collectivités est dirigé par un homme de "niveau élémentaire".
C’est dire que le président et le PM ont du pain sur le plancher quand on sait qu’ils ont déjà des tracas avec le cas Bocary Tréta, empêtré dans l’affaire des engrais de mauvaise qualité et dont le départ du gouvernement est réclamé par certains au nom du principe qui a prévalu au limogeage d’autres ministres cités dans des affaires, pendant que d’autres, notamment ses soutiens, annoncent une implosion du parti présidentiel à la suite de son départ.
Après avoir promis le changement aux Maliens dans sa dernière intervention publique, IBK est obligé de trancher et risque gros si jamais il venait à faire le sentiment.
DAK