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Dérives sur les réseaux sociaux: Des pétards mouillés contre le ministre Choguel !
Publié le vendredi 31 juillet 2015  |  Le Tjikan
Point
© aBamako.com par Androuicha
Point de presse du ministre porte-parole du Gouvernement.
Bamako, le 18 mars 2015. Le ministre porte-parole du Gouvernement, M. Choguel Kokalla MAIGA a tenu un point de presse pour signifier que le Gouvernement du Mali exclut toute idée d’ouverture de nouvelles négociations sur le contenu du document d`Alger..




Cachés derrière des pseudonymes farfelus, des énergumènes ont tenté en ce début de semaine, par le biais des réseaux sociaux de briser l’élan du Porte-parole du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga. Malheureusement, ils ont pêché par la manière et échoué par la matière, qui n’était point fondé pour perturber le patron de la communication gouvernementale. Déballage sur un coup foiré et fomenté par des prétentieux de mauvais alois.

Depuis les déballages de Médiapart sur l’affaire Tomi, des compatriotes ont juré de pousser des cornes à travers le net contre des responsables de notre pays. Mais ce qui s’est passé en ce début de semaine par l’entremise, assurément des journalistes de 25ème heure, en complicité avec des mauvaises graines qui spolient les faisceaux de l’AMRTP et du cabinet du département de la Communication, sort de l’ordinaire. Car il s’agit de la divulgation d’une ‘’insuffisante’’ copie de l’état de paiement des indemnités de présence à la Commission de dépouillement des candidatures au poste de Directeur général de l’Agence Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes (AMRTP) signé du secrétaire général du ministère de l’Economie Numérique de la Communication, Mamadou Hadi Traoré. Une vraie fausse fascicule qui a fait le tour des réseaux sociaux le mercredi dernier avant d’atterrir dans les colonnes de certains journaux, habitués à tirer leurs sources des déchets des réseaux sociaux.

Mais, les tireurs embusqués, encore une fois se sont trompés d’adversaire. Au lieu de se prévaloir d’un document signé par le ministre Choguel, ils ont fait autrement.

Au Mali, on aime tellement jeter du discrédit sur les autres qu’on oublie de porter le gang. Malheureusement, nos compatriotes qui ne s’y connaissent pas dans les procédures administratives et financières, se laissent toujours prendre dans ce genre de folklore.

Sinon, loin de nous toute prétention de dispenser des cours de procédure administrative à qui que ce soit. Il s’agit simplement de dire les choses telles qu’elles se présentent. Cela dit, dans le fonctionnement d’un cabinet, le ministre est certes ordonnateur des dépenses, mais il ne signe pas tous les états de paiement. Ce rôle, dans la plupart des cas, est dévolu au secrétaire général du ministère. Le législateur n’a pas fait cela pour rien, c’est pour moraliser les dépenses. Car, le ministre qui peut être un homme politique a suffisamment de pouvoir qu’il peut se passer du contrôle des dépenses d’intendance. Mais, pour être plus précis, si on laisse au ministre l’opportunité de se mêler de cette autre gestion, cela pourrait susciter une lourdeur administrative.

Dans le cas qui nous concerne ici, dont certains veulent en faire un fonds de commerce en cette période de veille de remaniement, on ne peut aucunement évoquer une entorse à la loi de la part du ministre Maïga. A partir du moment où c’est le ministre qui met en place la Commission, il va s’en dire qu’il est membre de droit de ladite Commission en qualité de Superviseur. A ce titre, qu’est ce qui pourra l’empêcher de bénéficier d’un quelconque intéressement. Et dans ce cas précis, personne n’a daigné évoquer en amont un quelconque vice de forme, même le commissaire aux comptes de l’AMRTP qui est un leader du paysage politique, n’ayant pas digéré son éviction par le Président IBK.

Dans cette affaire, s’il s’avère que le document vilipendé sur les réseaux sociaux contient une petite portion de véracité, l’on n’a rien à reprocher au ministre incriminé. Si quelqu’un doit répondre au contrôle en cas d’inspection, ce dernier ne peut être autre que le signataire qui doit s’expliquer et non le ministre, qui est le bénéficiaire. Il faut donc savoir tirer, si l’on veut avoir des effets escomptés. On peut donc dire sans risque de se tromper que le tireur embusqué a tiré dans l’air. Mais en tirant à boulets rouges sur un homme qui se bat pour améliorer les conditions de vie et de travail de la presse, il faut admettre que la bonne foi y a fait défaut.

Mohamed A. Diakité
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