Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mali: 2 soldats maliens tués dans une embuscade près de la frontière mauritanienne
Publié le lundi 3 aout 2015  |  AFP
Soldats
© Le Zenith Bale par DR
Soldats maliens au nord-ouest du Mali




Bamako - Deux soldats maliens ont été tués samedi au Mali et quatre autre blessés dans une embuscade d’hommes armés vers Nampala (centre), près de la frontière mauritanienne, selon un communiqué du gouvernement reçu dimanche soir par l’AFP à Bamako, sans précisions sur les assaillants.

Samedi, "vers 15H00 (locales et GMT), une escorte des forces armées du Mali est tombée dans une embuscade sur l’axe Diabaly-Nampala, à 6 km de Toulé, commune de Nampala, dans la région de Ségou. L’on déplore la mort de deux soldats et quatre autres blessés", est-il écrit dans ce communiqué.

"Des poursuites ont aussitôt été engagées et du matériel d’armement léger a été récupéré", ajoute le gouvernement, sans fournir d’indications sur l’identité des assaillants, leur nombre, leur provenance et leur éventuelle zone de repli.

Il "condamne cet acte lâche et barbare qui ne restera pas impuni", et assure "qu’aucun acte de ce genre n’entamera la détermination du Mali, de ses partenaires et de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus irréversible d’une paix durable".

L’armée malienne dispose d’une garnison à Nampala, prise pour cible en janvier par des combattants jihadistes, qui y ont fait plus de 10 morts parmi les militaires. Cet assaut avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), via l’agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar.

Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le Centre, puis à partir de juin dans le Sud, près des frontières ivoirienne et burkinabè.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Bien que les jihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés de cette vaste région à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces étrangères.

Les violences se poursuivent sur le terrain en dépit d’un accord de paix signé le 15 mai par le camp gouvernemental, puis le 20 juin par la rébellion.

Le 24 juillet, un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Aguelhok, dans l’extrême nord-est du pays, a été la cible de tirs de mortiers. Les obus - au moins quatre - ont "atterri aux environs du camp", sans causer de morts, blessés ou dégâts matériels, d’après un communiqué de la Minusma.

ac-cs/jr
Commentaires