Dans une adresse aux Camarades membres de la direction nationale du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adéma, le Pr. Ali Nouhoum Diallo, dans un langage qui lui est propre, critique le choix des membres du Comité exécutif rentrant et le fonctionnement de la direction du parti. Il prône une large ouverture du parti pour un plus grand ensemble, notamment une fusion avec le RPM. « Dans cette première adresse à la direction nationale du parti je voudrais attirer votre attention sur une des recommandations du 5ème congrès ordinaire, à savoir en substance, travailler à la fusion des partis membres de l’Internationale Socialiste, dans le cadre de la retrouvaille de la grande famille ADEMA… Au demeurant camarades, n’avons-nous pas été fortement sollicité par le parti ASMA/CFP et le parti FARE/ Anka wuli aussi bien à notre 13ème conférence nationale qu’à notre 5ème congrès ordinaire ? Les deux formations politiques estiment avoir le PASJ comme patrimoine commun avec nous. Le parti ASMA/CFP dit n’avoir jamais tracé de frontière entre lui et le PASJ ni exclu une fusion entre les deux partis. De surcroît il existe aujourd’hui deux commissions l’une réunissant des membres d’ASMA/CFP et ceux de notre parti l’autre des membres des FARE Anka wuli et ceux du PASJ. Les deux formations sont d’accord avec nous pour que se constitue un pôle de gauche au Mali. Décidément, la seule fusion du RPM et du PASJ est réductrice au regard des aspirations des démocrates, des républicains, des patriotes et Hommes de progrès du Mali. Constituer ce pôle de gauche devrait être, à mon sens, un préalable à la fusion avec le RPM ! » Nous vous livrons l’exclusivité de cette adresse. A lire !
Camarade Président du parti,
Tout d’abord je renouvelle mes félicitations à toi même et à tous les membres de la direction nationale du parti pour votre élection à la tête du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adéma, le parti d’Abdramane Baba TOURE, d’Ibrahima LY, de Kadari BAMBA et d’Abdoulaye BARRY.
Camarade Président je souhaite que Dieu te protège de toute rancœur, de toute animosité envers ceux qui étaient en compétition avec toi, ceux et celles qui étaient membres des équipes en compétition avec la tienne. Que Dieu te protège, camarade Tiémoko, de tout esprit de coterie, de clan, de tout esprit sectaire…!
Camarade, tu n’as plus d’adversaires, tu n’as plus de concurrents, jusqu’au congrès suivant, ou jusqu’à la période des primaires pour le choix du candidat à l’élection présidentielle. Qu’Allah t’accorde d’écouter plus attentivement et de comprendre davantage tes contradicteurs, que ceux et celles qui devinent d’abord ta pensée pour aller dans ce sens ! Si Dieu t’accorde cette faculté, tu seras le président de toutes les militantes et de tous les militants du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adéma.
Que dire au camarade 4ème Vice-président du Comité Exécutif, Moustapha DICKO qui briguait le poste de président du parti ? Il lui revient de montrer encore, qu’aujourd’hui plus qu’hier, il sait et il peut servir avec humilité le Parti, le Mali et l’Afrique quelque soit le poste auquel le destin l’a placé. Pensant à lui, il faut saluer et féliciter, toutes celles et tous ceux qui, prenant la juste mesure des rapports de forces économiques, sociologiques, politiques et culturelles, ont su dominer leurs égos pour empêcher l’implosion du Parti de Marie Bernard SISSOKO et de Kary DEMBELLE, le parti du Docteur Boubacar Sada SY et de Monobem OGO NIANGALY, le parti de Kissané DOUMBIA et de Daouda CISSE, vaillant membre de la commission politique jusqu’à la fin de ses jours. Le parti du Pr. Mamadou Lamine TRAORE, grand philosophe, et d’Issiaka TEMBINE.
Aux camarades Secrétaires Généraux et Secrétaires Administratifs je dis : le parti est, en réalité, entre vos mains. De votre rigueur intellectuelle et probité morale, de votre respect des décisions des instances et des organes, dépendent le retour aux valeurs fondatrices du parti et son bon fonctionnement. Qu’Allah vous assiste ! Bon courage et au travail !
Les Secrétaires Administratifs prennent les procès-verbaux des réunions du Secrétariat Permanent et du Comité Exécutif. Ce faisant, ils enregistrent les décisions prises. La fidélité aux propos réellement tenus par chacun et chacune, la transcription exacte des décisions prises par ces deux organes au cours de leur réunion, sont des gages certains de bonne santé morale et éthique du parti.
A défaut de distribuer les procès-verbaux des précédentes réunions à la toute prochaine session, il est vraiment souhaitable de mettre à la disposition des membres du Comité Exécutif au moins un compte rendu des réunions précédentes pour lecture, amendements et adoption. En procédant ainsi, il aurait paru évident par exemple, qu’un débat sur quel candidat soutenir au second tour de l’élection présidentielle, qui opposait les camarades Ibrahim Boubacar KEITA et Soumaïla CISSE était sans objet, d’autant que la décision était prise par l’immense majorité des membres du Comité Exécutif réguliers aux réunions, de soutenir le candidat du Front pour la Démocratie et la République (FDR) sur la base de sa plate forme amendée et adoptée par le Comité Exécutif en vue d’engager la ruche dans ce sens. Des images télévisuelles existent qui attestent la véracité de cette assertion. Dans les temps modernes, c’est la signature qui remplace la parole qui liait l’homme d’honneur de l’espace sahélo-saharien d’antan.
Aux camarades Secrétaires Politiques et ceux chargés de la formation j’affirme ma disponibilité s’ils m’estiment utile pour la mission qui leur est confiée. Cette mission relève des domaines où j’ai servi le pays dans mon cheminement sur cette terre.
Camarades,
Il faut le dire ! j’ai salué l’entrée ou le retour dans la direction nationale du parti, d’ ouvrières enthousiastes des années 90, 91, entourant leur Reines, piaffant d’impatience d’en découdre avec le régime CMLN/UDPM, de détruire le système politique économique social et culturel existant, de reconstruire le Mali et de bâtir une nouvelle société.
Je me suis aussi réjouis du maintien parmi vous de camarades avec les quels j’ai été fier de travailler pendant sept ans, et dont j’ai apprécié le courage et la détermination de faire face à la tempête sociale déclenchée par le coup d’état du 22 mars 2012, le quel se proposait, consciemment ou non, d’effacer jusqu’au souvenir des journées de janvier, février et mars 91.
A cette période là nous pouvions n’être aux réunions du Comité Exécutif que seize le plus souvent, tout juste une vingtaine au maximum sur les quatre vingt membres de la direction nationale exécutive du parti... !
J’espère vivement que cela ne se répètera plus après les rudes batailles menées par les unes, les uns et les autres pour l’honneur de figurer dans la prestigieuse direction nationale du parti, et, pas seulement, plaise à Dieu, pour le prestige mais pour la dédicace au Mali, au peuple malien, aux peuples d’Afrique et aux hommes du progrès du monde.
A présent, j’aborde une question que je sais très délicate : celle du choix des hommes pour des missions à leur confier.
Le camarade Lazare TEMBELLY chargé de Relations Extérieures du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adema, parti social démocrate, quelle audace... !
Uniquement dans la troupe du camarade Dramane DEMBELLE on pouvait trouver mieux comme ministre des affaires étrangères, comme vitrine du PASJ/Adema. Le ministre Harouna CISSE ou le camarade Ousmane Ibrahima MAIGA (usmane Bura Dooko) ne serait-il pas des choix plus racés, plus raffinés ?
Le camarade Lazare est certes brave, courageux, audacieux, baroudeur même parfois, mais il faudrait davantage pour établir des relations fécondes entre les partis frères de l’intérieur et de l’extérieur. Il faudrait beaucoup plus de doigté de pondération, de sens de la mesure. Lazare est un bon matériau, mais il faudrait le polir, encore le polir et davantage le polir pour lui confier une telle fonction, qui nécessite une vaste culture et particulièrement, au moins, une certaine connaissance de l’histoire de l’Internationale socialiste, l’histoire de la première, de la deuxième, de la troisième et même l’histoire de la quatrième internationale composée de disciples de Trotski allias Léon DAVIDOVITCH ; ce sont les militants de cette quatrième internationale qui sont couramment appelés les Trotskistes comme Alain KRIVINE, Arlette LAGUILLER pour ne citer que les disciples parmi les plus contemporains. Beaucoup d’entre ces disciples ont fini par militer au Parti Socialiste Français. Une connaissance de l’histoire politique malienne et africaine est assurément nécessaire.
Le bon choix des hommes et des femmes, pour leur confier des missions est primordial dans le fonctionnement efficient d’un parti.
Pour débuter, Lazare aurait du s’essayer au poste de l’organisation en lieu et place d’Ousmane Ibrahim MAIGA et pourquoi pas être le second de Lancina TOGOLA et apprendre auprès de lui. M’étendre sur le cas Lazare souligne tout simplement que j’ai beaucoup d’affection pour chaque militante et chaque militant, particulièrement pour lui qui vient de Biiri baara bantinneeje baaba dommo !
Au demeurant des préjugés favorables : il est Dogono donc droit ; chrétien, catholique, donc orthodoxe ; enseignant par conséquent cultivé, pédagogue, m’ont amené à opter pour Lazare quand il était en compétition avec Sidy DAGNIOKO pour la direction du Mouvement National de la Jeunesse du parti en 2010. Je ne le connaissais pas à l’époque.
Tout ce que je sais des uns et des autres m’autorise à penser qu’en dehors de la tranchée de Dramane DEMBELLE, Adama Noumpounon DIARRA a un meilleur carnet d’adresses, a, assurément une meilleure expérience internationale vu les fonctions qu’il a occupées notamment Commissariat à la Promotion de la Jeunesse, Président de la Croix Rouge Malienne, Maire d’une Commune Rurale probablement jumelée, ce qui confère une certaine expertise en matière de coopération décentralisée. J’invite le camarade Adama Noumpounon à attacher une plus grande importance à sa fonction de Secrétaire Administratif Adjoint dont j’ai déjà dit ce que j’attends d’elle.
Je ne suis pas entrain de dire qu’il n’y a pas d’autres camarades au sein de la direction nationale du parti ou au sein de l’ensemble du parti qui peuvent autant qu’Adama Noumpounon accomplir la fonction de ministre des affaires étrangères du parti. Ce long développement sur le poste de Secrétaire chargé des Relations Extérieures du parti est pour souligner l’importance capitale du choix des hommes et de femmes selon leur profil adapté à la fonction qu’ils ou qu’elles occupent.
Du reste, chaque poste du Comité Exécutif aurait dû mériter un examen attentif comme nous l’avons fait pour le poste de Secrétaire aux Relations Extérieures. C’est une tâche à la quelle l’actuelle direction nationale du parti devrait s’exercer avant chaque congrès pour nous éviter les difficultés de choix du candidat à l’élection présidentielle, de composition des membres du Comité Exécutif que nous avons jusqu’ici connues avec les conséquences que l’ont sait !
J’accepte que j’ai péché au regard du sacro saint précepte manding « Togo tè fô » qui interdit l’évaluation individuelle, nominale des camarades et qui privilégie, en fait, l’aphorisme : Tous responsables et en vérité personne n’est individuellement responsable.
Camarade Président, tu as fortement exhorté les Présidents d’honneur, dans ton discours de clôture, à rester vigilants, à être des veilleurs, des sentinelles, des gardiens du temple en quelque sorte. Je m’engage à traduire quotidiennement dans les faits ton exhortation.
Dans cette première adresse à la direction nationale du parti je voudrais attirer votre attention sur une des recommandations du 5ème congrès ordinaire, à savoir en substance, travailler à la fusion des partis membres de l’Internationale Socialiste, dans le cadre de la retrouvaille de la grande famille ADEMA.
A dire vrai, la seule fusion des partis membres de l’Internationale Socialiste, dans le cadre de la retrouvaille de la famille ADEMA apparait à l’analyste politique averti, plutôt réductrice. En effet, il n’y a que deux partis membres de l’Internationale Socialiste au Mali : le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adéma et le Rassemblement pour le Mali (RPM) dont le premier a parrainé l’entrée dans l’organisation internationale socialiste, le second.
Réductrice est effectivement la seule fusion du PASJ/Adéma et du RPM dans la mesure où les différentes instances qui ont parlé de reconstitution de la grande famille ADEMA n’ont jamais exclu ni le MIRIA, ni l’URD, ni l’APR issue de cette dernière formation ni l’ASMA/CFP !
Le quatrième vice président, ancien secrétaire chargé des relations extérieures, Moustapha DICKO sait les efforts qu’il a déployés auprès de Toumani Djimmé DIALLO, d’abord, puis auprès d’Abdramane SILLA après la nomination du Secrétaire Politique des Tisserands comme ambassadeur à Rabat ; auprès d’Ousmane Oumarou SIDIBE et Daouda TOURE au compte de l’URD ; auprès d’Hamidou DIABATE pour le PARENA afin que naisse un front de gauche au Mali.
C’est dire que la seule fusion Adema-PASJ et du RPM au regard des ambitions que nourrissait notre parti de rassembler les forces démocratiques et de progrès allait au delà de la famille originelle ADEMA et visait à ramener dans la ruche tous ceux qui ont pendant de longues années travaillé au sein du Parti Malien du Travail (PMT), du Parti Malien pour la Révolution et la Démocratie (PMDR) et de l’Union Soudanaise du Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA) à l’avènement de la démocratie pluraliste à défaut de la démocratie nationale et populaire.
Au demeurant camarades, n’avons-nous pas été fortement sollicité par le parti ASMA/CFP et le parti FARE/ Anka wuli aussi bien à notre 13ème conférence nationale qu’à notre 5ème congrès ordinaire ? Les deux formations politiques estiment avoir le PASJ comme patrimoine commun avec nous. Le parti ASMA/CFP dit n’avoir jamais tracé de frontière entre lui et le PASJ ni exclu une fusion entre les deux partis.
De surcroît il existe aujourd’hui deux commissions l’une réunissant des membres d’ASMA/CFP et ceux de notre parti l’autre des membres des FARE Anka wuli et ceux du PASJ. Les deux formations sont d’accord avec nous pour que se constitue un pôle de gauche au Mali.
Décidément, la seule fusion du RPM et du PASJ est réductrice au regard des aspirations des démocrates, des républicains, des patriotes et Hommes de progrès du Mali.
Constituer ce pôle de gauche devrait être, à mon sens, un préalable à la fusion avec le RPM !
Il est à craindre que ce mot d’ordre de fusion des partis membre de l’Internationale Socialiste soit considéré comme d’essence opportuniste par nos alliés qui croiraient volontiers qu’il s’agit pour le PASJ de courir derrière le parti au pouvoir pour rester le parti du pouvoir.
Il faut craindre que ce mot d’ordre soit l’expression de notre volonté d’être les exécutants d’une simple boutade du président de la république lancée à l’occasion du dîner qu’il offrait aux participants à la rencontre du comité Afrique de l’Internationale Socialiste, délocalisée à Bamako !
Et pourtant lors des débats suscités par cette boutade au cours du compte rendu fait au Comité Exécutif du PASJ, il a été admis qu’il ne revenait pas à la ruche de prendre l’initiative de mettre en œuvre cette simple boutade ; cette mise en œuvre revenait plutôt au président du RPM et président de la république si tant est qu’il ne s’agit pas d’une pure boutade, mais effectivement d’un projet ancré en lui de revenir à la maison dont il a réclamé les clés au président Tiémoko SANGARE lors d’une rencontre entre notre direction et lui à Koulouba.
D’ailleurs une fusion du PASJ avec le RPM équivaudrait à une fusion/absorption des abeilles par les Tisserands dans les circonstances actuelles. Avec les conséquences qu’on peut en partie imaginer.
Il n’est pas certain que la meilleure façon de sauver l’âme sociale démocrate des abeilles soit de se noyer, dans la précipitation, dans le marigot politique qu’est aujourd’hui le RPM et vers le quel, assurément, convergent toutes sortes d’hommes politiques ou de politiciens venus au secours de la victoire du RPM et de ses alliés.
Il me parait plus possible de sauver cette âme sociale démocrate de la ruche en tissant patiemment, méthodiquement, des liens solides avec ASMA/CFP, les FARE qui reconnaissent le leadership des abeilles bien que les FARE soit officiellement dans l’opposition. Du reste, y aurait-il plus de militants maîtrisant la science sociale démocrate, plus de militants pétris de cette science dans le RPM d’aujourd’hui que dans l’URD ou dans le PARENA ?
C’est une question de taille à se poser dans cette période où beaucoup annoncent à cor et à cri la mort des idéologies !
Attention camarades de la direction nationale du parti ! Nous sommes dans une période où il y a une confusion entre les postures politiciennes et les convictions politiques !
Attention camarades de la direction nationale du parti ! Les partis au pouvoir, comme les partis du pouvoir, courent plus le risque de perdre leur âme que les partis de l’opposition. Les partis alliés au parti au pouvoir courent presque le même risque, s’ils perdent de vue que l’alliance entre partis politiques n’est qu’unité et luttes permanentes des contraires ; ils courent le même risque de perdre leur âme s’ils ne rompent pas d’avec l’esprit des soutiens indéfectibles, des soutiens sans réserves, des soutiens inconditionnels propres à la culture des partis uniques et contraires à la dialectique, motrice de l’évolution de la nature, de l’esprit et des sociétés.
Attention camarades de la direction nationale du parti ! Vigilance pour assurer un retour effectif aux valeurs fondatrices du parti, pour la sauvegarde de l’âme de la ruche et pour sa survie !
Nous réussirons, à coup sûr, cette sauvegarde de l’âme sociale démocrate du parti si toutes et tous consentaient, réellement, à sortir de leur tranchée, de leur cantonnement dans leur camps respectif ; si les candidats à la direction du parti et du Mali sortaient de leurs bulles pouvant devenir à la longue des ballons les emportant dans les AIRS, loin des préoccupations des populations laborieuses, loin des intérêts fondamentaux de la Nation et du peuple malien !
En avant dans la cohésion tant prônée par le Président Tiemoko SANGARE et la victoire en 2018 pourrait être possible avec un choix rigoureusement mené du candidat à la candidature à l’élection présidentielle.
Salutations militantes et dévouées aux serviteurs du peuple de la direction nationale du parti.
NB : j’ai hautement apprécié la décision de la direction nationale du parti d’honorer les présidents d’honneur en leur attribuant une quantité de sucre à l’occasion du mois de ramadan. Mais par contre j’ai estimé peu déférent le fait de demander aux dits présidents d’honneur de venir eux mêmes retirer la quantité de sucre qui leur est attribuée ; quand bien même, vous avez eu la délicatesse en ce qui me concerne de me porter à la maison votre cadeau. Tous les présidents d’honneur auraient dû bénéficier de la même délicatesse et recevoir leur sac des mains des secrétaires en charge de la solidarité au sein du parti. La façon de donner vaut mieux que ce que l’on donne a-ton coutume de dire !
Au fait, avons-nous les moyens aujourd’hui d’une telle générosité appréciable au demeurant. Je m’interroge beaucoup sur nos moyens actuels.
Bonne fête de ramadan à tous et à toutes et au travail.
Bamako le 29 juillet 2015.
Pr. Ali Nouhoum DIALLO Président d’honneur du parti.
Ancien Secrétaire Politique du Comité Exécutif issu du congrès constitutif des 25, 26 mai 1991 et du 1er congrès ordinaire du parti en septembre 1994.