A l’instar du Brésilien Jussiê qui n’a pas joué une seule minute la saison dernière, son président Jean-Louis Triaud considère Cheick Tidiane Diabaté comme une recrue. Il faut dire qu’avant le match contre Larnaca (3-0) lors du troisième tour préliminaire aller de l’Europa league jeudi, le grand attaquant des Aigles (1,94 m) n’avait plus joué un match officiel depuis le funeste 0-5 infligé par Lyon le 21 décembre dernier.
L’attente a été longue pour Diabaté, costaud mentalement, mais nécessaire pour qu’il puisse se soigner complétement et reconquérir sa place à la pointe de l’attaque girondine qu’il porte depuis maintenant quatre saisons (40 buts inscrits en 105 matches de L1 disputés avec Bordeaux). Tout le monde en Gironde connaît la «Diabaté dépendance», observée notamment l’automne dernier où, évoluant « avec un demi-genou » selon son entraîneur Willy Sagnol, il avait inscrit 8 buts dont un resté fameux contre Lens.
Préservé médiatiquement pendant la préparation d’avant saison sur demande de Sagnol, «Cheick no limit» (son surnom) a reconnu sur le site de son club « se sentir beaucoup mieux qu’avant ». « Je savais que je devais en passer par cette opération, y a-t-il déclaré. J’aurais pu continuer à jouer un peu avec les douleurs mais je l’ai fait au bon moment (début janvier). Je me suis sacrifié (l’automne dernier) pour le groupe car j’aime ce club. Je ne regrette absolument pas ma décision. Je me suis dit qu’après cette étape, je pourrais faire plus. Et j’ai envie de faire beaucoup plus ».
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