Samedi soir à Diabaly : Une embuscade fait deux morts

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Publié le mardi 4 aout 2015 | Le Malien

© aBamako.com par as
Photos de Gao apres les combats
22/02/2013. Gao

Encore de nouvelles victimes dans les rangs des forces armées maliennes (FAMA). Les faits sont survenus avant - hier soir, aux environs de 16 h30, dans les faubourgs de Diabaly.

rebellesxxDe sources concordantes, un convoi de ravitaillement, composé essentiellement d’éléments du GTIA » Balazan « , est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armées. L’attaque a fait deux morts, deux blessés graves, parmi les soldats. Des renforts ont aussitôt quitté Niono, Léré et Nampala pour converger vers le lieu de l’embuscade.

Pour le moment, l’on ignore le bilan enregistré côté assaillants. Jusque – là, aucun communiqué officiel n’a parlé de cette opération. Enième attaque, peut-on constater, contre la localité de Diabaly depuis le début de l’année 2015. Cette fois – ci, il ne s’agirait pas d’une attaque généralisée de bandits armés ou de jihadistes. Mais d’une embuscade, désormais devenue le mode opératoire des jihadistes à l’intérieur du pays.

D’après nos sources, c’est un convoi de ravitaillement de l’armée qui a été victime d’une embuscade meurtrière aux environs de Diabaly. C’était vers les 16h 30 du samedi 1er août. Le convoi était essentiellement composé d’éléments du GTIA » Balazan « . Le convoi avait juste quitté la ville pour se diriger un peu plus vers l’Ouest, vers la frontière mauritanienne. Des hommes armés ont réussi à tendre alors une embuscade au convoi. Bilan constaté à présent, l’armée enregistre deux morts et deux blessés graves.

Aucune perte n’est évaluée parmi les assaillants.

Ce que l’on sait simplement, c’est que des renforts ont quitté Niono, Léré et Nampala pour se diriger sur le lieu de l’embuscade.

Les chances de retrouver les assaillants demeurent minces d’autant plus que leur refuge, la forêt du Wagadou, est tout proche. Faut – il rappeler que des villes comme Diabaly, Nampala ou Léré sont à la portée des bandits armés. Vu la porosité des frontières avec la Mauritanie, avec l’absence de couverture aérienne, les bandits armés ne peuvent qu’agir à l’aise.

B Koné