Au-delà de la nécessité d’imposer aux responsables actuels de l’Adema une gestion correcte, et dont la finalité ne viserait que les intérêts fondamentaux de la Nation et du peuple malien, et non les intérêts égoïstes personnels et partisans, le Pr. Ali N. Diallo revient au devant de la scène, qu’il n’aurait d’ailleurs jamais quitté, pour dépoussiérer et réchauffer un vieux projet : celui d’un rassemblement des forces socio-démocrates, les forces de gauche.
Il ne s’agit pas d’un prêche dans le désert, encore moins pour sa chapelle, du haut de ses 77 ans. Ce n’est pas la seule Coordination malienne des organisations démocratiques (Comode) qui a été créée dans cette mouvance, qui a été porteuse du message de rassemblement, mais aussi le Parti pour la Renaissance nationale (Parena). « Que ceux qui se ressemblent s’assemblent ! », ce fut le mot d’ordre du président du Parena Tiebilé Dramé à l’endroit de la classe politique malienne, avant de demander officiellement et publiquement à l’Adema-Pasj une « alliance stratégique ».
Le cadre de ce projet dépasse la fusion des seuls partis membres de l’Internationale Socialiste, (le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice/Adéma et le Rassemblement pour le Mali (RPM), mais inclut selon Ali N. Diallo, le MIRIA, l’URD, l’APR, l’ASMA/CFP, le PARENA, « afin que naisse un front de gauche au Mali ».
B. Daou