Le Centre international de conférence de Bamako (Cicb) a abrité, le jeudi 30 juillet 2015, l’atelier national de domestication du traité sur le commerce des armes (TCA), organisé par l’ONG Oxfam et Amnesty international. L’objectif de cet atelier est d’assurer une bonne connaissance des dispositions du traité sur le commerce des armes par les principales parties prenantes. Les animateurs de l’atelier ont relevé les points communs et les divergences entre la convention de la Cedeao et le TCA
La cérémonie d’ouverture dudit atelier a été inaugurée par la présidente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, Mme Coulibaly Kany Diabaté, en présence de Mme l’Ambassadeur de la Grande Bretagne au Mali, Jo Adamson Obe, du directeur pays d’Oxfam, Mohamed Lamine Coulibaly et d’autres personnalités. A travers cet atelier, Oxfam entend lutter contre la circulation illicite des armes légères. Selon directeur d’Oxfam pour le Mali, Mohamed Lamine Coulibaly, l’objectif de cet atelier est d’expliquer les dispositifs du traité sur le commerce des armes aux participants et de faire le point sur la situation au Mali de la domestication des dispositifs pertinents du traité. Mohamed Lamine Coulibaly a en outre ajouté que le TCA était une opportunité pour la paix. Pour l’Ambassadeur Adamson, le TCA est un projet important pour sauver des vies. Quant à la présidente de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, Mme Coulibaly Kany Diabaté, elle s’est réjouie de l’organisation de cet atelier sur le TCA, qui est instrument important. A l’en croire, la zone du Sahel est très exposée au trafic d’armes engendrant d’innombrables conflits. « Le Mali fera des efforts pour la mise en œuvre du traité » a-t-elle conclu.
Aguibou Sogodogo