L’attaque perpétrée contre le camp militaire de Gourma Rharous par des djihadistes a plongé les Maliens dans un émoi total. Plus de 10 morts et des blessés, c’est le triste bilan de cette attaque meurtrière. Comment dans une zone d’insécurité comme le nord du Mali, des bandits peuvent circuler aussi facilement pour venir commettre des atrocités de cette ampleur contre les forces armées maliennes ?
Le ministre de la Défense et des anciens combattants, doit dépasser les communiqués laconiques pour donner de véritables explications aux Maliens sur ce carnage, qui est intervenu 24 heures seulement après une embuscade contre l’armée dans la région de Ségou et qui a aussi fait des victimes.
1 Qu’est-ce qui s’est réellement passé pour qu’on tue froidement nos braves militaires dans un camp ?
2 Combien d’hommes dispose-t-on dans le camp au moment de l’attaque ?
3 Le matériel mis à la disposition des forces armées peut-il permettre d’affronter des djihadistes, qui, eux, disposent le plus souvent d’armes sophistiquées ?
4 Y’a-t-il eu des victimes ou des arrestations du côté des terroristes ?
5 Quelles sont les dispositions prises pour éviter qu’une situation du genre ne se présente à l’avenir ?
Le nord du Mali est, certes, très vaste pour qu’une armée aux moyens limités puisse contrôler la totalité du territoire, mais aucun malien ne peut admettre qu’un camp militaire puisse être la cible des bandits armés. Alors, n’est-il pas temps pour les pouvoirs publics de mettre les forces armées dans les conditions pour protéger les populations et préserver la paix ? Par le passé, l’initiative des attaques appartenait aux forces armées maliennes. Aujourd’hui, qu’est-ce qui maintient notre armée nationale dans cette position d’attente ? Qui lui est de plus en plus fatale.
IM