Le groupe de suivi budgétaire, en rapport avec l’ONG néerlandaise, XFAMNOVIB des pays bas, entend renforcer d’avantage les capacités des organisations de la société civile dans la connaissance et l’analyse des budgets d’Etat et des collectivités territoriales. C’est pourquoi ils viennent d’organiser un débat public sur le rapport de l’analyse budgétaire de 58 communes.
Le groupe de suivi budgétaire, dans sa dynamique de contribuer à la bonne gouvernance budgétaire publique réductrice de l’inégalité et la pauvreté, a entrepris depuis 2011, l’élaboration d’outils de collecte et d’analyse des données budgétaires des communes. Ce processus a permis l’adoption d’un document de synthèse des principaux outils
d’analyse des budgets, des comptes administratifs et l’accès aux informations budgétaires des communes. Notamment, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique et des allocations budgétaires en faveur des femmes et des jeunes. Aussi, le présent rapport n’est qu’une esquisse sur la base des données disponibles. Il est le fruit du partenariat entre le GSB et l’association DEME-SO.
C’est suite à des échanges sur la mutualisation des actions de renforcement des capacités des OSC en matière d’analyse budgétaire au niveau des régions et des communes, que le GSB a décidé de produire un rapport commun d’analyse sur l’accès à l’information, la participation des citoyens au processus d’élaboration du budget et les allocations aux secteurs sociaux de base.
La présente activité est la suite logique, non seulement des ateliers d’élaboration, de dissémination des outils, des opérations de collecte de données dans les communes concernées, mais aussi, de l’atelier de traitement et d’analyse des données collectées, les ateliers
communaux, régionaux nationale de restitution des résultats d’analyse des données collectées et enfin de l’atelier d’élaboration de la note synthétique des rapport d’analyse 2014 des budgets de 58 communes du Mali.
L’objectif essentiel est d’instaurer un dialogue entre les autorités communales et les citoyens pour une plus grande compréhension du contenu du rapport d’analyse et les perspectives.
L’analyse s’est intéressée aux plans d’action annuelle (PAA), aux budgets primitifs et aux comptes administratifs. Les enquêtes réalisées auprès des responsables des communes ont permis de constater que la majorité des communes organisent une concertation sur le budget primitif, exceptées, certaines communes de Kayes, Mopti et du district de Bamako.
Mme Ly Djénéba Coulibaly de l’association DEME-SO, dans son exposé, a expliqué que sur les 26 communes des régions de Gao, Koulikoro et Sikasso (pour lesquelles ces données sont disponibles), 15 disposent d’un plan d’action annuelle et la majorité de ces communes communiquent avec la population sur ledit document.
Traoré Mah Bellem