Société
Extrait d’acte de naissance: Un casse-tête pour les demandeurs
Publié le vendredi 7 aout 2015 | Le Débat
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L’accès aux extraits d’acte de naissance dans des mairies se pose avec acuité. Après la pénurie de carte d’identité nationale et passeport qui a valu au ministre de l’Intérieur et de la Protection civile, Sada Samaké, de vives critiques. Et même son interpellation par l’honorable Oumar Mariko. Le 2e maire de la Commune V a accepté de nous en parler.
Peu après la pénurie de carte d’identité nationale et de passeport, partiellement résolue après des bruits, les Maliens sont confrontés actuellement au problème d’accès aux copies d’extrait d’acte de naissance. Et pour en savoir plus, nous avons approché le 2e maire de la Commune V, M. Traoré.
Se prononçant sur le sujet, il a fait savoir que les réalités des Mairies diffèrent, mais reconnaît qu’à tous les niveaux aujourd’hui, le problème d’extrait de naissance est d’actualité. Car, explique-t-il, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a créé une mission uniquement pour livrer les fournitures d’état civil à toutes les Mairies du Mali. Malheureusement, poursuit-il, des problèmes se posent.
«On peut faire un mois ou plus sans avoir des extraits. Ce n’est pas seulement les extraits, il y a aussi les registres, les déclarations, les actes d’état civil», ajoute-t-il. «C’est comme des subventions que l’Etat fait aux Mairies, souvent il y a des ruptures. Je ne sais pas pourquoi, mais à un moment donné, on avait écrit au ministre afin de laisser les Mairies elles-mêmes acheter les fournitures. Mais on n’a pas eu de réponse.
Verbalement quand même, on nous a dit que ce n’est pas possible, que l’Etat a créé une cellule pour ça. Le fait que le délai de livraison des copies à la population (aux demandeurs) dure à notre niveau, est du au fait qu’il y a plus de naissance que d’extraits disponibles», précise M. Traoré.
Un autre citoyen interrogé sur le même sujet dit ceci : «Je ne comprends rien, ça fait une éternité que j’attends l’extrait de mon enfant. À chaque fois que je pars, je reviens sans résultat».
Mariatou Coulibaly, stagiaire
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