Pour réparer les insuffisances et faiblesses de la loi N° 95-031 du 20 mars 1995, portant sur la réglementation de la faune et ses habitats, les acteurs de l’environnement ont passé au peigne fin ladite avant de proposer des solutions.
Le Centre international de conférence de Bamako a abrité, du 04 au 05 août 2015, un atelier national sur les projets de texte de gestion de la faune et ses habitats. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Assainissement, de l’Environnement et du Développement durable, Mamadou Gakou. Il était assisté de Bouram Sissoko, directeur national des Eaux et Forêts.
Après les concertations locales et régionales, la direction nationale des Eaux et Forêts, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a initié cet atelier national regroupant les chasseurs, les membres de la société civile et les agents des Eaux et Forêts, pour parler de l’avant-projet de la loi portant réglementation de la faune et ses habitats.
À cet effet, durant deux jours, les participants ont passé au peigne fin les forces et les faiblesses de la loi N° 95-031 du 20 mars 1995, et proposé des solutions pour sauver notre riche environnement longtemps considéré comme le Kenya de l’Afrique de l’Ouest.
Dans son intervention, le représentant du ministre de l’Assainissement, de l’Environnement et du Développement durable, Mamadou Gakou, a noté que cette concertation s’inscrit dans le cadre de la relecture des textes portant sur la protection de la forêt et de l’habitat. Selon lui, cet atelier vise également à prendre en compte toutes les faiblesses constatées lors de l’application de la loi N°95-031 du 20 mars 1995, afin de sauvegarder la race des espèces animales en voix de disparition.
Pour le secrétaire général, avec l’explosion démographique et les cultures, toutes les zones de passage des animaux sont occupées. Pour pallier ce problème, Mamadou Gakou préconise des zones d’herbes protégées et des zones de tampon pour la libre circulation des animaux.
Mariétou Coulibaly, stagiaire