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© aBamako.com par A S
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou |
Après les entretiens que nous avons eus avec le Gouverneur de Kidal et celui de Gao, nous vous proposons dans notre série d’articles sur le nord du Mali, notre visite au quartier général de la MINUSMA, situé sur la route de l’aéroport sur environ 4 ha.
C’est à 16 h que nous nous sommes rendus, ce vendredi 31 juillet, au siège de la force onusienne. Des barricades, des agents de Sécuricom, des barbelés tout autour de la façade principale sont des éléments très visibles. Objet de la visite, pièce d’identité sont demandés aux visiteurs. Un peu plus loin des militaires bangladais, haut perchés, bien armés, surveillent discrètement les mouvements des entrées et des sorties. Au dernier barrage, nous avons trouvé un véhicule venu nous chercher, mis à notre disposition par la Chargée de Communication, la Burundaise Odette Kwizera.
Nous voici au cœur du système de la MINUSMA à Gao. Le chef du Bureau, Francisco Osier nous reçoit dans son bureau très modeste. Il réunit autour de lui le responsable de la division des affaires politiques, Kata Data, celui de la division stabilisation et relèvement et son homologue des affaires sociales.
Qu’est-ce que vous voulez savoir, nous a demandé le chef du Bureau de la MINUSMA ? Votre fidèle serviteur a réagi en ces termes : « Nous voulons savoir comment, à partir de Gao, vous combattez les terroristes ? ». Réponse : « Nous ne sommes pas là pour chasser les terroristes. Notre mandat est de faire avancer le processus de paix dans la région. Nous prenons nos instructions de Bamako, pas des autorités maliennes mais du chef de la MINUSMA. Nous sommes donc là pour accompagner le Mali dans le processus de paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Nous travaillons à aider à créer des conditions pour que des agents au développement puissent travailler. Nous ne sommes pas dans l’humanitaire mais nous facilitons l’action des agents humanitaires… ». A suivre
Chahana Takiou, Envoyé spécial à Gao
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