Le Syndicat National des Travailleurs des Impôts du Mali (SYNTIM) a organisé le lundi 10 août 2015, un point de presse, dans les locaux de l’ancien trésor, pour informer l’opinion du dépôt d’un préavis de grève illimité.
Le mot d’ordre de grève prendra effet à partir du mardi 1 septembre 2015 sur toute l’étendue du territoire. Ce préavis de grève fait suite à la grève de 72 h observée du 13 au 15 juillet 2015 par le syndicat pour la non satisfaction de leurs revendications. « Le fait que nos points de revendications ne sont pas encore satisfaits dénote tout simplement du mépris à notre égard et de la mauvaise volonté de la part des autorités », a expliqué le secrétaire général du syndicat, Aly Ousmane Daou.
Le Syndicat National des Travailleurs des Impôts du Mali ne décolère pas. Après l’observation du mot d’ordre de grève de 72 heures au mois de juillet, un autre coup dur pour l’économie malienne s’annonce encore avec le dépôt d’un nouveau préavis de grève illimité du syndicat national des travailleurs des impôts pour la non satisfaction de leurs revendications. Selon le syndicat, le fait que leurs points de revendications ne sont encore satisfaits dénote tout simplement du mépris à leur égard et de la mauvaise volonté de la part des autorités.
Ainsi, Les travailleurs des impôts sont déterminés à se faire attendre et quel qu’en soit le prix à payer d’où l’annonce de cette grève illimitée. Selon le secrétaire général du syndicat des travailleurs des impôts du Mali, Aly Ousmane Daou, leurs 13 points de revendications restent toujours insatisfaits et dont les plus essentielles sont entre autres l’adoption du plan de carrière des agents, l’audit du fonds d’équipements des services ainsi que la relecture de la décision n° 0026/MEF-DGI du 20 juin 2014 sur le partage de la prime sur les recettes budgétaires.
Le secrétaire général dira qu’il est inadmissible jusqu’à présent que le fonctionnaire du cadre des impôts ne dispose pas d’un plan de carrière. « Cette situation a entrainé une gestion calamiteuse de la carrière des agents de la DGI et le plus souvent les médiocres ont été promus au détriment des plus méritants », a-t-il dit. Ensuite, l’audit de la gestion des cinq dernières années du fonds d’équipement. « Nous voulons que l’autorité ou les autorités s’investissent pour que nos revendications soient satisfaites », a déclaré Ali Ousmane Daou, secrétaire général du SYNTIM. Un nouveau coup dur s’annonce pour l’économie Mali quand on sait que les impôts sont le premier service pourvoyeur de recette pour le budget national.
Ousmane Baba Dramé