Prévues depuis plusieurs mois déjà, les concertations nationales tant attendues se tiendront, selon le président de la République par intérim, à une date qui reste encore à fixer. Afin que ce forum des forces vives du Mali puisse atteindre tous ses objectifs, le bureau du Conseil économique, social et culturel (CESC) pose les conditions de la participation de l’institution ; cela dans une déclaration déposée à notre rédaction et signée de son président, Jeamille Bittar. Extraits.
A la suite de sa réunion extraordinaire du 10 décembre 2012 tenue au siège de l’institution avec comme ordre du jour les concertations nationales, le bureau du CESC a retenu ce qui suit :
« Les termes de référence et le contenu des documents des concertations nationales sont en contradiction avec le contenu de la lettre d’invitation du président de la République. La lettre du président de la République vise à dialoguer pour renforcer les institutions de la 3ème république, tandis que les documents qui y sont annexés nous incitent à opiner en faveur d’un régime d’exception qui entraînerait la dissolution des institutions. Il nous plaît de faire remarquer que le Conseil économique social et culturel n’a à aucun moment été associé ni de près, ni de loin à ces concertations.
Les termes de référence n’étant pas consensuels, le Conseil économique social et culturel invite leurs initiateurs au respect de la loi fondamentale et toute violation de celle-ci ne saurait être cautionnée par le Conseil économique social et Culturel au moment où la communauté internationale est au chevet du Mali pour l’accompagner à se libérer de ses agresseurs et à organiser des élections libres et transparentes. Il attire l’attention du président de la République, sur les dangers et les dérives de l’entreprise en préparation pour notre pays.
Le Conseil économique social et culturel souhaite une meilleure implication de l’ensemble des acteurs de notre société« .