La triste réalité est là. Implacable. Le Mali est la cible de barbares. De Rharous à Bamako, en passant par Nampala, Nara et Gaberi, ces terroristes ont, partout, laissé derrière eux des victimes. Combien d’éléments des forces armées et de sécurité sont-ils tombés sur le champ d’honneur ? Combien de civils ont-ils été lâchement assassinés ? Et quelle est la quantité de biens, fruits du labeur de braves populations, détruite ou emportée par cette horde de terroristes et leurs complices ? Nul besoin, ici, de dresser un bilan macabre.
Pour l’instant, le Mali continue de pleurer ses morts. Et les populations maliennes dans la dignité, font stoïquement face à l’épreuve.
Cependant, les autorités maliennes sont fortement interpellées par cette insécurité galopante qui gagne nos villes, villages et campagnes.
Assurer la sécurité individuelle et collective de tous les citoyens, est un devoir, voir une obligation pour les gouvernants. Pour cela, ils doivent impérativement doter les forces armées et de sécurité de moyens adéquats, en vue d’accomplir leurs missions…
Aussi, les autorités maliennes, en premier lieu le chef de l’Etat, doivent avoir à l’esprit que lorsqu’on dirige un pays, ce n’est pas sa propre sécurité qui doit être la priorité. Mais, c’est la sécurité des populations et du pays qui doit primer. Dommage que le pouvoir actuel ne semble pas comprendre cette donne.
C.H. Sylla