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4è Conférence nationale du RPM Le Rassemblement pour le Mali (RPM) a tenu samedi sa 4è conférence nationale au cours de laquelle les participants ont approuvé le rapport d’activités du secrétaire général et adopté une résolution générale visant à redynamiser le parti |
Le parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM), s’est prononcé, le vendredi 14 août dernier, sur la dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays. C’était au cours d’une conférence de presse, animée par le président par intérim du RPM, Dr Boulkassoum Haïdara et le Secrétaire politique, Nacouma Kéita, entourés par le Secrétaire à l’organisation, Mamadou Diarrassouba et le Secrétaire administratif, Djiré Djénéba Kéita.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le RPM, à travers les conférenciers, a appelé à la mobilisation de l’ensemble des Maliens pour faire face à la situation que vit le Mali. «Seul le Mali doit compter, les escarmouches politiques entre majorité et opposition, à l’état actuel de l’existence de notre pays, constituent une diversion que nous devons momentanément dépasser pour nous dresser, comme un seul homme, pour la défense de notre patrie dans une société plus grande, plus stable et plus apaisée.
Ensemble, nous devons prendre des dispositions et poser des actes dans le sens de l’apaisement, de la réconciliation nationale et de la réhabilitation de notre Histoire. Nous devons tirer de cette malheureuse crise les enseignements qui s’imposent et faire en sorte que le processus de retour à la normale ainsi amorcé ne soit pas une mission des seuls classe politique et Gouvernement, mais de toutes les composantes de la nation malienne», a déclaré le président intérimaire du RPM.
Avant de poursuivre: «Pour faire face à ces folies meurtrières, injustifiées compromettant le mieux-vivre, ensemble dans un Etat démocratique et sécurisé, j’invite toutes les forces vives de la Nation malienne à se mobiliser pour un Mali un et indivisible. Que chaque Malienne et chaque Malien se considère comme un soldat au front pour faire face à l’ennemi du dehors et celui du dedans. Que chacun soit vigilant, en vue de dénoncer tout individu ou tout mouvement suspect, tout demandeur de location surtout à la périphérie. C’est dans ces seules conditions que nous pourrons éradiquer ce fléau.
Un numéro vert doit être accessible à cet effet». Dr Boulkassoum Haïdara a également, à son façon, rendu un hommage mérité à nos vaillants soldats: «Nous rendons un vibrant hommage aux vaillants soldats des forces armées et de sécurité pour leur courage et leur bravoure malgré les modestes moyens inadaptés dont ils disposent pour cette guerre asymétrique menée par des forces obscurantistes dopées par des hallucinogènes et nourries par le faux espoir d’un au-delà prometteur entretenu par un fanatisme hystérique que le Tout-Puissant même n’apprécie guère».
A la suite du président intérimaire, le Secrétaire politique du RPM, à l’entame de ses propos, a indiqué que son parti est interpellé face à la situation de notre pays. Depuis la signature de l’Accord de paix, il a noté une recrudescence de la violence. Il a rappelé les tragiques attaques survenues à Rarhous le 7août dernier qui a fait 11 morts et à Ténenkou, le 10 août, où un véhicule militaire a sauté sur une mine. Selon Nacouma Kéita, la situation que nous vivons n’est pas une fatalité, il en existe sous d’autres cieux. Selon lui, ces attaques font partie des évènements de l’histoire. Il a martelé que l’objectif de ces attaques est connu. A le croire, il s’agit d’empêcher l‘application de l’Accord du 15 mai 2015 et la tenue des élections communales et régionales et de fragiliser l’Etat du Mali.
Il a également affirmé que l’équipe politique n’est pas en cause. Il a fait savoir que la situation dépasse les seuls Gouvernement et le Président de la République. C’est pourquoi, il a invité à l’union sacrée des Maliens autour de notre pays. «C’est le moment de l’union de l’ensemble du peuple malien. L’heure n’est pas aux critiques. La mort d’un soldat malien sur le champ de l’honneur ne doit pas être utilisée à des mobiles politiques», a-t-il déclaré. Avant de conclure: «aujourd’hui, la sécurité est une affaire de tous les citoyens. Nous avons intérêt à ce que chacun soit vigilant».
Youssouf Diallo
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