Depuis l’accession d’Ibrahim Boubacar Keïta à la magistrature suprême de notre pays, le chômage ne fait que s’accentuer davantage. Depuis près de deux ans, le régime en place n’a fait le moindre recrutement dans les services publics d’Etat en vue d’absorber le taux de chômage. Alors que chaque année des milliers de diplômés sont déversés dans le marché de l’emploi. Pourtant, il avait promis lors de la campagne électorale, la création de 200 000 emplois avant la fin de son mandat. Malgré des statistiques du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, qui, à bien des égards, reste à vérifier. En tout cas, le taux de chômage n’arrive pas à diminuer. Pour preuve, depuis son report en 2011 -2012, sous le défunt régime, le concours d’entrée à la magistrature en est resté là. Tout comme le concours d’entrée à la nouvelle Ecole nationale d’administration(ENA).A cela s’ajoute le recrutement dans le corps militaire. Alors que la restructuration de nos forces armées nécessite de renforcer l’effectif pour relever le défi sécuritaire de notre pays.