Les islamistes regardent le Sud-Mali dérouler son théâtre de boulevard qui fait de moins en moins rire.
«Django arrive, préparez vos cercueils!»: le western spaghetti réalisé en 1970 par Giuliano Carnimeo a marqué les esprits des cinéphiles africains.
Un chasseur de primes y était confronté à un autre pistolero nommé Sabato.
Au Mali, c’est un Diango… Sissoko —prénom de western et patronyme de cinéaste— qui arrive à la primature, prévenant qu’il entend «reconquérir le nord du Mali». Avec ou sans cercueils?
Au prix de combien de duels poussiéreux orchestrés par son Sabato à lui, le capitaine Sanogo?
Trop tôt pour le dire, mais le Mali actuel ressemble bien à un décor de film de cowboys. Grands espaces semi-désertiques, moitié du territoire livrée à des shérifs autoproclamés et des hordes d’aventuriers sans foi ni loi, desperados voleurs de reliques, «hommes bleus» en guise de peaux rouges, falaises de Bandiagara comme Grand Canyon, cavalerie de la Cédéao (Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest) qui se fait attendre pour mieux distiller le suspense, kidnappeurs ou trafiquants de gnôles et autres substances illicites…... suite de l'article sur Slate Afrique