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Conférence élective du bureau du HCME : Habib Sylla réclamé par les conseils de base
Publié le mardi 18 aout 2015  |  L’Indicateur Renouveau




Les cinq ans de gestion marquée par une amélioration significative des conditions de vie des Maliens de l’extérieur et l’émergence de groupes d’investisseurs au sein des communautés maliennes de l’extérieur font d’Habib Sylla, selon les conseils de base, l’artisan d’une révolution authentique à la tête du bureau exécutif du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME).
Depuis quelques jours, Bamako continue de recevoir l’affluence des Maliens de l’extérieur qui préparent l’instance suprême du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, pour la conférence nationale, prévue du 21 au 23 août 2015.

Elle est l’occasion de retrouvailles pour l’ensemble de nos compatriotes vivant à l’étranger qui viendront s’expliquer sur le devenir de leur organisation et sa contribution dans la construction de notre pays, qui en a fortement besoin.

C’est aussi et surtout l’opportunité d’insuffler une dynamique nouvelle à l’organisation pour davantage de développement, de paix et de stabilité dans tous les regroupements de nos compatriotes à l’étranger.

Bien des défis ont été relevés par l’équipe du président Habib Sylla qui a été élu dans un contexte de divergence grave dans bien des conseils de base des Maliens de l’extérieur (CME) le 16 février 2009.

Aujourd’hui, l’heure est à bien des avancées significatives, grâce à une entente dans les conseils de base. Ce bureau, du moins l’avis de plusieurs conseils, a fait profiter au maximum le pays des efforts de la diaspora, tout en s’attelant à trouver une solution durable aux problèmes des expatriés.

« Nous avons obtenu et rétabli durablement la cohésion et l’unité au sein des Maliens de l’extérieur », souligne Sofara Kalilou, porte-parole du candidat. « Le changement dans la concertation et l’unité », ajoute cet élu du Conseil des Maliens du Gabon. Toutefois, reconnaît-il, bien des résultats restent inachevés, des recommandations pertinentes des fora ne sont pas encore mis en œuvre, l’Etat ne jouant toujours pas son rôle à part entière.

Selon certains délégués, depuis l’élection en février 2009, l’actuel président du CME a réussi à rassembler les Maliens de l’extérieur et fait honneur au Conseil du Gabon, les Maliens de l’Afrique centrale et de l’Afrique en l’occurrence, dont il a été le candidat en 2009, pour se devenir le président de tous les Maliens de l’extérieur.

« Ce premier mandat d’Habib Sylla, à la tête du HCME, a été marqué par une franche collaboration des membres de son équipe, qui ne tardera pas à présenter son bilan à la conférence. Un bilan présenté comme étant largement positif par des Maliens de l’extérieur contactés… », selon Sofara Kalilou. Une chose qui expliquerait la confiance et le choix de nombreux conseils de base pour qu’il rempile.

« En se portant candidat en 2009 pour briguer la présidence du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), Habib Sylla s’est inscrit dans une dynamique de changement dans le dialogue et la paix ».

Cet élan combien salutaire se poursuit toujours. La paix et la stabilité dans les regroupements de nos compatriotes à l’étranger sont devenues une réalité. Des efforts restent cependant à faire pour surmonter certaines questions de souveraineté des pays d’accueil, qui contrarient souvent les intérêts de la diaspora malienne, témoigne notre interlocuteur.

Avant dire que plusieurs rencontres ont été organisées par le HCME dont les plus marquantes sont les fora de la diaspora, le 1er Forum des investisseurs de la diaspora malienne (Fidima) et le 1er Forum de la diaspora intellectuelle, scientifique et technique du Mali (DISTM). Ce forum a permis à la diaspora intellectuelle du Mali de se retrouver et de parler des pistes de développement du pays.

Cependant, le bureau de Habib Sylla a été confronté à bien de difficultés dépendantes des questions de souveraineté de certains pays d’accueil, dont les lois s’imposent et contrarient souvent des intérêts de nos compatriotes. C’est pourquoi des conseils de base réclament aujourd’hui Habib Sylla qui dirige l’institution depuis 2009.

Bréhima Sogoba
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