La presse malienne de ce mercredi relate dans sa majorité la folle journée qu’ont vécue les populations de Kalabancoura et Garantiguibougou, deux quartiers de la commune V du District de Bamako.
« Emeute à Kalabancoura et Garantiguibougou : Le zèle d'un policier provoque la colère des populations », titre à sa une le Républicain.
Selon ce quotidien, ces quartiers ont connu hier mercredi « une vive agitation, des jets de pierres et des incendies de pneus. Un panorama qui traduit la colère, l'exaspération ».
Ainsi pour Le Républicain qui relate les mêmes faits, « le trouble serait parti d'une relation crispée entre policiers et chauffeurs de Sotrama (Société de transport du Mali), chacun d'eux cherchant à joindre les deux bouts avant la fin de la journée. Le chauffeur refuse de s'arrêter malgré le coup de sifflet du policier, qui va l'attraper et essayer de prendre le contrôle du véhicule. Devant le refus du chauffeur, le contrôle du véhicule échappe finalement à tous les deux, pour aller écraser des piétons et tamponner des motocyclistes », précis le quotidien.
L'Indépendant aussi revient dans ses colonnes sur ce fait divers tragique qui a endeuillé les populations de Kalabancoura et Garantiguibougou. Selon cette publication, cette altercation entre policier et chauffeur de mini bus a fait « un mort, un blessé et des dégâts matériels importants ».
Les journaux reviennent aussi sur les différents mouvements sociaux observés depuis quelques semaines dans plusieurs secteurs socio-économiques du pays.
« Mine d'or de Syama: Les travailleurs en grève de 72 heures » titre Le Républicain. Et ce journal de préciser : « Le torchon brûle actuellement entre la Direction générale de la Société minière de Syama (SOMISY SA) et le comité syndical. Les travailleurs de la SOMISY exigent non seulement le maintien du régime de prise en charge médicale intégrale des travailleurs et de leurs familles, mais aussi la reprise de leurs deux collègues licenciés par la compagnie minière ».
Quant à l'Indicateur du Renouveau il relève dans ses colonnes le préavis de grève de 48 h en vue aux Aéroports du Mali pour les 26 et 27 août prochains.
« Le comité syndical des Aéroports du Mali exige l'arrêt de la persécution des militants CSTM, le relèvement du taux des heures supplémentaires, le pourvoi des postes dont les intérims sont dépassés, le paiement de la prime exceptionnelle des années antérieures aux travailleurs qui en ont été exclus. S'y ajoutent le respect du plan de carrière dans le pourvoi des postes », souligne l'Indicateur du Renouveau dans sa parution de mercredi.
HF/od/APA