Après l'annonce par la mission de l'ONU de l'installation d'une zone de sécurité autour de Kidal, le gouvernement malien a réagi dans un communiqué pour regretter dans des termes à peine voilés les conditions de l’annonce. Bamako souligne aussi que l’ONU n’a pas été très présente dans d'autres localités maliennes où les civils étaient en danger. Mais en privé, des officiels sont plus durs avec la mission de l'ONU.
« C’est par la presse que nous avons appris l’installation d’une zone de sécurité autour de Kidal », commente en privé un ministre malien. Ensuite le ton monte : « Est-ce normal ? Nous sommes quand même sur notre territoire, s’indigne-t-il. La mission de l’ONU doit en tenir compte. » En fait, explique l’interlocuteur de RFI, Bamako est tout à fait d’accord pour qu’on aide à protéger les populations civiles. Mais il fallait prévenir d’abord le gouvernement malien par voie officielle et non à travers les journaux.
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