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A la Une: bisbilles entre Bamako et la Minusma
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  RFI
Le
© Autre presse par DR
Le Représentant Spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi, a été reçu par le Président IBK.
Bamako, le 3 mars 2015 Le Représentant Spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi, a été reçu par le Président de la République du Mali, Son Excellence M. Ibrahim Boubacar Keita.




Rien ne va plus entre le pouvoir central malien et la mission onusienne au Mali. « Le gouvernement malien n’est pas d’accord avec la décision unilatérale de la Minusma d’ériger une zone de sécurité à 20 kilomètres de la ville de Kidal, constate le journalLe 22 Septembre. En effet, précise-t-il, après les sanglants affrontements entre des éléments de la Plateforme et de la CMA à Anéfis, l’organisation onusienne a hâtivement décidé de mettre en place une zone de sécurité, sans même en informer les autorités maliennes. C’est à travers un communiqué publié dans la presse que le gouvernement a appris cette nouvelle. A cette attitude maladroite de la Minusma, que d’aucuns qualifient de manque d’égards envers Bamako, le gouvernement a eu une réponse très réactive. » Il a en effet « exhorté la Minusma à rester strictement dans son rôle de protection des populations. »

Commentaire du 22 Septembre : « c’est un véritable désaveu pour la Minusma, qui en agissant ainsi tend à se substituer à l’Etat malien, qui, après la signature de l’accord de paix et de réconciliation, est censé exercer la plénitude de ses pouvoirs sur toute l’étendue de son territoire. Ce parti pris, poursuit le journal, confirme les soupçons qui prêtent à la Minusma la volonté de vouloir diviser notre pays en deux. En effet, à chaque fois qu’il y a eu une tentative de refaire entrer la région de Kidal dans le giron du Mali, au même moment la Minusma se souvient de son rôle. »

« Ce n’est guère un mystère, pointe L’Aube, autre journal malien. La Minusma agit au Mali conformément aux instructions, aux directives et aux intérêts de la France. En réalité, un schéma de partition du Mali est mis en œuvre depuis 2012. Dans ce schéma, Kidal ne fait point partie du Mali. Il est temps que les Maliens, à commencer par les gouvernants, prennent conscience de cette réalité qui est l’aboutissement du plan de déstabilisation et de destruction programmé de notre pays. Les groupes armés (MNLA, HCUA, MAA), les jihadistes, les narcotrafiquants et autres bandits, ne sont que les bras séculiers de ce vaste plan contre le Mali. »

Situation de dépendance ?
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