Après les critiques à peine voilées du gouvernement sur sa décision unilatérale de mise en place d’une zone d’exclusion autour de Kidal, la Minusma a reconnu son tort et fait son mea culpa au gouvernement lors d’une rencontre avec des membres du gouvernement. Une attitude de l’organisation onusienne que certains ont appréciée comme le début d’un changement et du respect envers notre pays.
Le gouvernement a mis en garde mardi la mission de l’ONU contre « tout traitement inéquitable », après qu’elle a mis en place une « zone de sécurité » autour de Kidal après des combats meurtriers de lundi qui ont vu le Groupe d’auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia) infliger une cinglante déroute aux troupes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
Le Gatia, qui a parlé de 15 morts dans les rangs de la CMA, a également pris le contrôle d’Anéfis, selon plusieurs sources. La CMA n’a pas donné de bilan. Les deux mouvements font partie des signataires de l’accord de paix au Mali conclu à Alger, signé le 15 mai par le gouvernement malien et ses alliés, puis le 20 juin par la rébellion.
Après les critiques à peine voilées du gouvernement sur sa décision unilatérale de mise en place d’une zone d’exclusion autour de Kidal, la Minusma a reconnu son tort et fait son mea culpa au gouvernement lors d’une rencontre avec des membres du gouvernement.
L’information a été donnée par des sources proches du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Une attitude de l’organisation onusienne que certains ont appréciée comme le début d’un changement et du respect envers notre pays.
Nabila