Les usagers maliens d’Internet doivent d’autant plus se méfier que pour le moment les cybercriminels n’encourent aucune sanction
La majorité de nos concitoyens ignore à ce jour l’existence des cybermenaces, bien que celles-ci soient on ne peut plus réelles. Il est donc important d’en parler pour informer, sensibiliser et inciter à la prise de mesures adéquates dans le cadre de la protection des personnes et de biens. Tel est le sens du colloque national sur la cybersécurité qui se tient depuis hier au Centre international de conférences des Bamako.
L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, Choguel K. Maïga, en présence de son homologue de la Sécurité et de la Protection civile, Sada Samaké, et de nombreuses personnalités.
La cybercriminalité est une notion large qui regroupe toutes les infractions pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau. A l’opposé, la cybersécurité recouvre l’ensemble des mesures de sécurité susceptibles d’être prises pour se défendre contre les attaques informatiques.
L’augmentation spectaculaire de ce type d’attaques à travers le monde exige de chaque Etat la prise de mesures appropriées pour protéger ses populations et ses installations. Dans notre pays l’environnement juridique de la cybersécurité balance encore entre le vide et le flou juridique sans qu’on puisse trancher en disant lequel des deux est le plus préjudiciable.
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