Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a entamé le 20 août une visite de travail dans la région de Sikasso, qui représente une véritable force politique et économique dans notre pays, en raison de sa population et de son économie, basée essentiellement sur l’agriculture.
Durant son périple, qui s’achève ce lundi 24 août, IBK a visité Bougouni, Kolondiéba, Yorosso, Koutiala et, bien sûr, Sikasso. Dans le cercle de la capitale du Kénédougou, il a posé la première pierre du Centre d’Hémodialyse, dans l’enceinte de l’hôpital de Sikasso.
Le même geste a été répété pour le Centre de formation professionnelle de la ville, avant l’inauguration de la route Koury – Maou, à la frontière du Burkina Faso. Auparavant, Niéma, un village situé non loin de Sikasso, avait vécu la pose de la première pierre de son Centre de santé de référence.
A Koutiala, la ville qui a vu naitre IBK, un nouvel Institut de formation des maitres, bâti sur 10 ha, a été inauguré par ses soins. A Yorosso, c’est un Centre de formation professionnelle qui l’a été. A Kolondiéba, fief du Dr Oumar Mariko de SADI, la pose de la première pierre de la route Kolondiéba – Frontière ivoirienne a été effectuée par l’illustre hôte.
A Bougouni, IBK a apporté la lumière, avec l’inauguration de la centrale thermique, d’une capacité de 3 MW. S’y ajoute celle de l’aire de repos de Koumantou pour les chauffeurs routiers.
Parallèlement à ces actions de développement, IBK est allé à la rencontre de son peuple: les femmes, les jeunes, la société civile, les élus communaux, les agents de l’Etat et les militaires. A tout ce beau monde, il a apporté le message de la paix, d’un Mali uni, d’un Mali fort, malgré les vicissitudes actuelles.
Il a juré la main sur le cœur d’améliorer notamment les conditions de vie et de travail de nos forces armées et de sécurité. Que vouloir de mieux par ces temps d’attaques répétitives et lâches à l’endroit de nos militaires?
IBK, sur les chantiers du développement, rassure. Il apaise et convainc même ceux qui ont voulu le tuer prématurément. Ceux-là mêmes qui, malgré les multiples démentis sur la santé du Président, continuent de dire qu’il «est condamné».
Mon Dieu, quelle méchanceté! La meilleure réponse est bien celle-là: sillonner le pays, multiplier les bonnes œuvres, celles du développement à la base. Il s’agit maintenant de poursuivre sur cette lancée, pour construire davantage d’écoles, de centres de santé, de routes et puits à grand diamètre ou adductions d’eau potable.
Aujourd’hui, c’est le Sud du pays. Demain, que ce soit le Centre et un autre jour le Nord du Mali, qui en a tant besoin. Car c’est une course contre la montre, Monsieur le Président! Il faut aller vite, accélérer la cadence, pour faire taire les mensonges et les dénigrements, voire la malveillance.
«IBK, pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens». C’est bien pour cela qu’il a reçu l’onction du peuple pour un quinquennat, dans des circonstances très difficiles, où le Mali, on le sait, était «tombé plus bas que terre».
On oublie très souvent cette page sombre, non encore tournée, de l’histoire récente de notre pays, qui handicape notre décollage. Parce que c’est une lapalissade que de dire que sans sécurité il n’pas de développement.
Chahana Takiou