Accusé à tort ou à raison pour avoir révélé au grand jour la complicité d’entretenir le fou sur la situation de Kidal par la France et ses alliés séparatistes et ennemis du Mali à travers son voyage dans cette contrée du Mali, Moussa Mara qui était alors Premier ministre a été traité de tous les mots d’oiseau. Et pourtant, c’est son voyage qui a permis aux maliens de mieux comprendre la situation de Kidal, une ville devenue par la force des choses une enclave désertique aux mains des traîtres à la patrie.
On lui disait qu’il n’aime pas son pays. Inexpérience, jeune mais audacieux l’ancien premier ministre Moussa Mara est l’homme qui aime le Mali. Sans passion de le dire, il mérite mieux qu’un poste de premier ministre par son courage inlassable à travers le voyage sur Kidal où il a failli laisser sa peau.
Toute porte à croire que ce voyage a mieux éclairé nos lanternes malgré qu’il continue de susciter de réactions et des divergences au sein de l’opinion nationale. Cette situation quoi qu’elle perdure n’évolue pas comme si la paix était tout simplement liée à la signature de l’accord d’Alger. Comment comprendre après la signature de l’accord que Kidal ne soit pas revenu dans le giron du Mali ? Comment reconnaitre l’intégrité territoriale du Mali et ne pas accepter le symbole de l’Etat malien à Kidal ? Pourtant, on se plaise de dire « réconcilier les cœurs et les esprits » au nom d’une paix lointaine.
Quelle sorte d’aide nous apporte la France ? Qui entretient le flou en empêchant les maliens de connaître le mythe de cette situation crée autour de Kidal ? Voilà quelques interrogations. Mais, il est vraiment temps pour Bamako de taper sur la table et aux gouvernants du Mali de se comporter un Etat responsable.