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A la Une: le blocage du processus de paix au Mali
Publié le mardi 25 aout 2015  |  RFI
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger.




La quatrième réunion du Comité de suivi de l’accord de paix et de réconciliation au Mali est en cours depuis hier à Bamako. Les médiateurs internationaux tentent de remettre le processus de paix sur les rails. Difficile, dans les conditions actuelles, soupire L’Indépendant à Bamako : cette réunion du Comité de suivi « intervient dans un contexte sécuritaire très tendu, relève le journal, marqué par la reprise des hostilités la semaine dernière entre la CMA (les ex-rebelles) et la Plateforme (pro-gouvernementale). Bien que les armes se soient tues depuis l’établissement d’une zone de sécurité autour de Kidal par la Minusma, c’est un calme très précaire qui règne dans la 8e région administrative du Mali. Malgré les nombreuses pressions exercées sur elle, la Plateforme refuse de quitter la localité d’Anéfis avant le redéploiement de l’armée malienne, conformément aux dispositions de l’accord de paix. »

Qui plus est, hier, rapporte Le Républicain, la CMA a suspendu sa participation aux travaux du Comité de suivi de l’accord d’Alger. (…) « Le blocage du processus de paix était prévisible, estime le quotidien malien, et chaque acteur a sa part de responsabilité. Avant même l’éclatement des derniers affrontements entre le Gatia (l’un des éléments de la Plateforme) et la CMA, l’ONU craignait une reprise des hostilités au nord du Mali. L’alerte avait été donnée par la Minusma, rappelle Le Républicain, qui annonçait le 30 juillet dernier que certains groupes armés signataires de l’accord d’Alger violaient l’accord de cessez-le feu. Hélas, la mission onusienne n’a pas su éviter le pire dans la région de Kidal entre les éléments du Gatia et ceux de la CMA. S’agissant des causes immédiates des affrontements sanglants de la semaine dernière, chacune des parties accuse l’autre. Ce qui est certain, conclut Le Républicain, c’est que les hostilités sur le terrain portent atteinte au fragile dialogue entamé. Finalement, la paix se trouve prise en otage malgré l’espoir né de la signature du dernier des accords d’Alger. »

IBK gêné aux entournures ?
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