Salif Dembèle est un jeune et riche commerçant attiré par les jeunes filles se trouvant sur Facebook. Accro de ce réseau social, il s’est fait arnaqué par Mariam Touré, une fille connue sur Facebook.
L’engouement de ce réseau social n’est plus à démontrer à Bamako, enfant, vieux, marié ou célibataire, lettré et même les illettrés s’en donnent à l’usage de ce réseau. A Bamako chacun a son compte Facebook. D’aucuns l’utilisent pour faire des affaires et retrouvent leurs amis à l’extérieur, d’autres l’utilisent pour l’âme sœur dans ces moments ou l’amour est difficile à trouver ou simplement pour escroquer. Apparemment, chacun y trouve son compte.
Car ce réseau est un moyen de communication très facile et gratuit qui permet d’avoir des informations et de tchatcher avec ses connaissances. Mais ces avantages que nous offre la nouvelle technologie sont utilisés dans la capitale des trois caïmans pour d’autres fins. C’est ce qui semble ignorer notre ami Salif Dembèle. Ce jeune riche commerçant, beau et élégant n’a pas trouvé d’autre moyen pour se faire une copine que de draguer les filles sur Facebook.
Voilà qu’il rencontra Mariam Touré sur Facebook. Et seulement trois jours d’échanges des mots et des photos par « Inbox » (message instantané) les deux jeunes se sont donnés rendez-vous dans un hôtel de la place. Salif, après avoir satisfait son acte avec la belle l’hôtel, rentre dans la toilette pour se laver. Mariam qui avait tout planifié, profite de ce temps pour ramasser les vêtements (pantalon et chemise) du jeune Dembèle qui avait dans sa poche toutes les recettes journalières de sa boutique.
Quand Dembélé fini de se laver, il s’aperçoit que sa compagne avait vidé les lieux. Du coup, il se dirige vers ses vêtements c’est de là qu’il a su que Mariam est réellement partie. Ne sait plus quoi faire, il prend le drap de l’hôtel s’enrôle avec et accourt pour voir si Mariam n’est pas trop loin. Il croise dans les couloirs de l’hôtel, le gérant qui l’informa qu’elle vient de prendre sa moto pour partir. Salif qui ne sait pas où habite sa petite amie « électronique » de Facebook, appelle un de ses amis pour lui apporter un vêtement à l’hôtel. Et depuis ce jour, Mariam à bloqué Salif de sa liste d’amis. Facebook certes a ses avantages, mais prudence doit être le maître mot. Il faut bien faire attention car la nuit tous les chats sont gris. Un homme averti…
Fousseyni SISSOKO