Le racket n’est certainement pas que l’apanage de la Police nationale qui est réputée dans ce domaine, du moins selon bien de sondages réalisés sur ce phénomène. Certaines de nos structures de santé, y compris celles de référence, y excellent aussi. L’illustration parfaite est le Centre hospitalo-universitaire du Point G, la plus célèbre structure hospitalière du Mali.
En effet, certains patients de ce CHU qui se font hospitaliser dans les salles VIP se font dépouillés, si l’on ose dire. Peu importe le nombre de jours que vous aurez à passer dans la salle, mais on vous impose les frais d’hospitalisation pour 10 jours minimum. Pour qui sait que le jour d’hospitalisation est facturé à 10 000 FCFA, c’est ainsi dire chaque ‘’abonné’’ de ces salles réservées qui ont beaucoup plus de commodité est obligée de déboursée 100 000FCFA, même s’il y aura passé une seule nuit.
Dire que les patients se font ainsi racketter dans la plus performante des hôpitaux maliens, pendant que le chef de l’Etat déploie des efforts dans le domaine sanitaire pour le bonheur des Maliens, cela relève du paradoxe. Les autorités sanitaires sont donc interpellées.
GESTION DU CHU-GABRIEL TOURE
L’Epée de Damoclès plane sur l’hôpital à compter du 9 septembre prochain
Le bras de fer continue de plus belle entre la direction de l’hôpital Gabriel Touré et le comité syndical. Une grève de 72H sera bientôt observée à partir du 9 septembre 2015, telle est la résolution du comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré en cas de non satisfaction de leurs doléances. Selon lequel, la gestion de l’hôpital Gabriel Touré ne peut désormais plus se faire uniquement par sa direction ou son département de tutelle.
Les patients et personnels de santé du CHU-Gabriel Touré vivent la plus grande précarité depuis des années avec le perpétuel bras de fer qui oppose syndicats et direction. Les directeurs se succèdent ainsi que les préavis et grèves mais aucune amélioration dans les relations entre les deux parties prenantes. Si les autorités ne s’empressent pas de prendre leurs responsabilités, il serait peut être souhaitable que la population s’intéresse de près à cette nouvelle grève prévue pour les 9, 10 et 11 septembre prochain. Car il est du droit du contribuable d’avoir un regard sur la gestion de ses fonds. Et s’intéresser à la gestion de l’hôpital Gabriel Touré est devenu aujourd’hui plus qu’un devoir citoyen et patriotique.
INAUGURATION DU CENTRE D’HEMODIALYSE DE SIKASSO
Un moine parmi les ministres
Tous les chemins mènent à Rome, comme on a l’habitude de dire. Tous les moyens sont aussi bons pour faire plaisir à son Chef. Et cela, madame la ministre de la culture l’a si bien compris. Elle qui était habillée ce vendredi 21 août dans une tenue de moine indien, avait de la peine à marcher. Car sa tenue la couvrait de la tête aux pieds, et avait de la peine à marcher.
Avec cette chaleur qui était à son firmament, l’on pouvait imaginer la souffrance qu’elle endurait ce jour-là. Heureusement que la cérémonie a été très sobre et modérée, et notre ministre qui a appris à ses dépens à changer de look, lors de la rencontre avec les forces de défense et de sécurité dans le camp Tiéba Traoré de la ville. Pour l’occasion, elle s’est habillée non pas en moine, mais dans une tenue plus commode qui lui donnait le sourire quand elle était en compagnie de ses collègues sous un arbre pour attendre l’arrivée du Chef de l’Etat.
DEVANT SES PARENTS A KOUTIALA: IBK verse les larmes
Décidemment, le Chef de l’Etat a du mal à maitriser ses émotions face à ses parents. Au cours de sa visite dans la région de Sikasso, l’étape de Koutiala a été plus émotive pour le président de la République. Car c’est à Koutiala qu’il a tenu un discours de plus de 40 minutes. C’est également à Koutiala qu’il y a eu un monde fou, sorti pour accueillir le fils du terroir. Et c’est bien sûr à Koutiala que le président de la République a versé les larmes, vu l’accueil qui lui a été réservé, l’homme n’a pas su contenir son émotion, et a versé des larmes, une manière pour lui de dire aux populations de Koutiala qu’il est de cœur avec elles.
IBK PROMET 10 TRACTEURS AUX POPULATIONS DE MAHOU: Non, ce n’est pas une promesse de campagne
Les Mahoukas auront bientôt le sourire. Pour la simple raison que le président de la République, lors de l’étape de cette localité, a promis 10 tracteurs aux braves populations de Mahou, afin de moderniser l’agriculture et avoir un bon rendement. Toute chose qui a été très nourrie en ovation de la part de la population de Mahou, qui venait juste d’avoir le sourire avec l’inauguration de la route de leur contrée à celle de la route nationale 12, qui part de Koury à la frontière du Burkina-Faso. Nous ne sommes plus en campagne, mais plutôt à la concrétisation des promesses de campagne de 2013. Mais avec les élections communales et régionales à venir, cette annonce cache bien des intentions.
PRISE EN COMPTE DU GENRE DANS LA LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA
Les femmes et les enfants, une couche vulnérable face au fléau
L’association de recherche, de communication et d’accompagnement à domicile des personnes vivant avec le VIH ( Arcad-Sida) relève que les femmes représentent la couche la plus vulnérable face aux infections du VIH.
Selon Arcad-Sida, sur 35 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, 16 millions seraient des femmes. Elles représenteraient 55% des 24, 5 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne. Chez les enfants, on aurait 600 000 nouvelles infections par an avec 90% de transmission de la maladie de la mère à l’enfant.
DEJEUNER AU CAMP TIEBA TRAORE DE SIKASSO
Mahamane Baby vole la vedette à IBK
Après sa rencontre avec les forces de défense et de sécurité au cours de son séjour sikassois, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, a été invité par ses hôtes à partager le déjeuner. Pour l’occasion, deux tables ont été réservées, l’une pour le chef de l’Etat et l’autre pour les ministres. Mais, comme piqué par une mouche, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby, a préféré s’inviter à la table des hommes de rang et des sous-officiers.
Sa présence parmi ceux-ci lui a permis de voler la vedette au président de la République, car la majorité des militaires autour de la table ont immortalisé l’acte par des prises de vue. Vue l’engouement que cela a créé, d’autres ministres ont bien voulu lui emboiter le pas. Sacré Baby et merci pour cette communion avec nos forces de sécurité et de défense.
VENTRE AFFAME N’A POINT D’OREILLES
Quand Bakary Togola lutte aussi pour la nourriture
On aura tout vu lors de cette visite présidentielle dans la région de Sikasso. En effet, l’étape de Yorosso est vite à oublier en matière de restauration. Car, après la cérémonie, la délégation a été conviée à partager un repas avant de reprendre le chemin de retour. Mais il fallait vraiment avoir des muscles pour espérer avoir un morceau de viande pour la mettre sous les dents. Journalistes, agents de protocole et du service rapproché du Président de la République ont passé un quart d’heure inoubliable. Il fallait lutter pour avoir de la nourriture. Et c’est dans cette lutte que le puissant président de l’Apcam, Bakary Togola, s’est invité aussi dans une habilité pas croyable. L’homme, dans un élan de fauve, a pu se servir trois gros morceaux de poulets pour assouvir sa faim. Comme quoi Houphouët Boigny a eu raison de dire que « l’homme qui a faim n’est pas un homme libre ».
L’EXPLOITATION SEXUELLE DES FILLES MINEURES
Les chiffres sont inquiétants
Selon une étude menée par l’Ecpact Luxembourg en 2014, l’exploitation sexuelle des enfants est une question alarmante dans notre pays. Cette étude montre que sur un échantillon de 1472 enfants abusés sexuellement, 28,3% ont été victimes d’une des 3 classifications suivantes : 11, 7% de ces enfants sont victimes de prostitution ; 9,3% employées pour le compte du tourisme sexuel, la traite des enfants à fin sexuelle occupe les 7, 2% des cas de l’étude. Des chiffres horrifiants que relève l’étude dont devrait vite se saisir le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.
La Rédaction