Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Arnauld Akodjénou, Représentant spécial adjoint du secrétaire général en charge des affaires politiques de la Minusma : ” Nous constatons qu’on n’a pas affaire à des hommes de bonne foi “
Publié le vendredi 28 aout 2015  |  L’Indépendant
Session
© aBamako.com par mouhamar
Session de Formation sur le Droit Pénal International (DPI)
Bamako, le 23 février 2015. Ecole de maintien de la paix ABB. La fondation Freiederich Naumann en partenariat avec la MINUSMA et l` IIDH en collaboration avec la COMADE et l` INFJ organisent du 23 au 28 février une session de Fromation sur le DPI.




S’exprimant hier au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne au Mali, le désormais ex-N°2 de la MINUSMA, Arnaud Akodjenou, a déclaré que la reprise des hostilités entre la CMA et la Plateforme est due à la mauvaise foi de certains. Pour lui, ” Nous constatons qu’on n’a pas affaire à des hommes de bonne foi “. Pourtant, il s’est voulu ferme en indiquant que tout sera fait pour qu’il n’y ait plus d’autres cas d’Anefis. Signalons que la rencontre s’est déroulée en présence de la représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU, du Commandant adjoint de la force de la MINUSMA, le général Oumar Bikimo et du commissaire de Police- UNPOL, Awale Abdounasir.

Selon Arnaud Akodjenou, le plan de sortie de crise proposé par la médiation ne vise qu’à respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord de paix. C’est ainsi qu’il a indiqué que ”personne ne pouvait penser qu’on signe des accords tout en gardant les armes”. Ce qui lui fera dire que la reprise des hostilités est due à une mauvaise foi de certains protagonistes. Il a enfoncé le clou en précisant que certaines sensibilités ne veulent respecter pas l’esprit et la lettre de l’accord de paix. Il a insisté sur le fait que tout sera mis en œuvre pour qu’un deuxième Anefis soit évité.

Raison pour laquelle l’ex-N°2 de la MINUSMA (son mandat ne sera pas renouvelé mais il reste en poste jusqu’en septembre) a rappelé que les mécanismes de dissuasion sont en train d’être considérés. Pour lui, Anefis doit être le dernier cas qui met en difficulté la mise en œuvre de l’accord de paix.

S’agissant des sanctions que certains membres menacent de prendre à l’encontre de la Plateforme en raison de son refus de quitter Anefis, Arnaud Akodjenou a déclaré qu’une enquête est en cours afin de situer les responsabilités dans les violations du cessez-le-feu. Et que seul le Conseil de sécurité est habileté à prendre des sanctions, après analyse du rapport d’enquête. Avant d’appeler l’ensemble des parties engagées dans la crise à Anefis de revenir à la raison et à faire preuve de bonne foi. Concernant son départ de la mission onusienne qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, il a déclaré qu’il termine sa carrière onusienne dans un pays où il a servi plusieurs fois (il fut notamment le représentant-résidant du Haut Commissariat des Réfugiés – HCR- au Mali dans les années 90). A préciser que depuis le mardi dernier, on connait son remplaçant qui est un diplomate néerlandais répondant au nom de Koen Davidse.

De son côté, le Général Oumar Bikimo, Commandant adjoint de la Force de la MINUSMA, a déclaré que la zone de sécurité autour de Kidal est maintenue jusqu’à la résolution de la crise.

C’est ainsi que des moyens ont été déployés par la mission onusienne pour assurer la protection des civils

Evoquant la situation humanitaire, Mbaranga Gasarabwe, Représentante Spéciale adjointe du Secrétaire général de la Minusma, Coordonnatrice humanitaire, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Mali, a affirmé que ” tout blocage dans la mise en œuvre de l’accord de paix contribue à la détérioration de la situation humanitaire “. Elle a insisté sur la nécessité du respect des engagements par chacune des parties.

Massiré Diop
Commentaires