Le lundi 24 août 2015, après avoir décidé de suspendre sa participation aux travaux du comité de suivi, la Cma pensait que les représentants de l’Etat lui auraient demandé de rester dans la salle.
Cela n’a pas été fait. Mieux, le gouvernement, dans un communiqué, n’a pas apprécié la décision de la Cma. C’est après que les membres de la Cma ont fait une réunion à l’hôtel Onomo de Bamako, au cours de laquelle Ibrahim Mohamed Assaleh a fustigé l’accord d’Alger, en demandant à ses camarades de ne plus rester dans le processus en cours. Les éléments du Mnla ont promis de revenir à une position plus radicale. C’est-à-dire revenir aux premières revendications. C’est ainsi que la Cma ne veut plus de l’accord.
Leurs attentes n’ont pas été comblées et Iyad et les terroristes les menacent. C’est pourquoi des renforts ont été annoncés dans la ville de Kidal dans la journée du mardi 26 août 2015, qui devraient venir de l’Algérie, de la Mauritanie et du Burkina Faso, tous des pays membres de la médiation internationale.