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En un mot : L’Etat piégé ?
Publié le lundi 31 aout 2015  |  L’Indicateur Renouveau
L`Assemblée
© aBamako.com par FS
L`Assemblée Générale de mise en place du Comité de Pilotage de la Maison de presse du Mali
Bamako, le 15 Novembre 2014, s`est tenue l`Assemblée générale de mise en place du Comité de pilotage de la Maison Presse du Mali




L’appel du président à la Plateforme à quitter Anéfis est diversement apprécié. Pour certains, “la demande du chef de l’Etat à la Plateforme de quitter Anéfis n’est pas opportune”. Ils estiment que cela “crédibilise” la thèse selon laquelle la Plateforme serait une milice gouvernementale. Qu’en tout état de cause, il est inconcevable de demander à un mouvement de céder sa position à un autre. Cette lecture n’est pas partagée par tout le monde.

Chez nos confrères de Studio Tamani, l’ex-ministre-philosophe, Pr. Issa Ndiaye, a regretté que le gouvernement, en particulier le président de la République soit tombé dans le piège de la communauté internationale. “Je pense que ce n’est pas une demande très opportune dans la mesure où en jouant à ce jeu, le président accrédite la thèse que la Plateforme n’est qu’une milice gouvernementale, or la réalité des faits montre amplement que ce n’est pas le cas”, a-t-il déclaré, rappelant que “la Plateforme est une entité autonome par rapport au gouvernement du Mali. Mais ce qui est sûr, c’est que la position aussi de la Minusma est complètement intenable”.

Il ajoutera que “nulle part on ne demande à un mouvement de se retirer au profit d’un autre mouvement. Diable ! Il y a une entité qui est l’Etat malien et qui dispose de forces armées, pourquoi la Minusma et les forces armées maliennes à l’instar de Ménaka ne feront pas la même chose à Anéfis et puis prochainement à Kidal ?”

L’ex-ministre conclut que “si la Plateforme doit se retirer, elle doit se retirer en laissant la place à l’armée malienne et à la Minusma”. Toutefois, d’autres pensent le contraire et relève que le président IBK n’avait pas le choix et doit faire tout pour désamorcer la crise.

DAK
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