Après avoir accepté de quitter la localité d’Anéfis reprise à la mi-août des mains des rebelles en violation du cessez-le-feu, des responsables du Groupe d’autodéfense touareg Imrad et alliés (Gatia), composé de groupes armés pro-gouvernementaux maliens, devaient se rendre ce dimanche à Anéfis pour demander à leurs combattants d’organiser les départs. Mais la mission d’Anéfis n’a plus eu lieu. La délégation s’est arrêtée à Gao pour rencontrer notamment des partisans.
Arrivée ce dimanche à Gao, principale ville du nord du Mali, la délégation du Groupe d’autodéfense armé Imrad et alliés (Gatia) n’a plus continué vers la localité d’Anéfis. Elle a plutôt rencontré sur place des associations qu’elle qualifie de « société civile », mais aussi d’après nos informations des partisans.
Ils auraient tous déclaré être absolument contre le départ du Gatia d’Anéfis. Les raisons invoquées : le sort des civils d’Anéfis une fois les groupes armés partis. « Nous voulons des garanties pour la sécurité des populations », précise un élu membre du Gatia.
L’ONU s’impatiente
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