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© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’URD Bamako, le 19 novembre 2014. L`URD a organisé une conférence de presse sur les principales questions d’intérêt national au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la cérémonie était présidée par son parrain M. Soumaila CISSE. |
Toujours fidèle à ses idéaux, le Président du Parti Socialiste Yéleen Kura, Amadou Koïta, a profité de la cérémonie d’ouverture des travaux de son tout premier congrès ordinaire pour plaider auprès des autorités actuelles du pays du retour de l’ancien Président de la République, M. Amadou Toumani Touré, chuté à l’occasion d’un coup d’Etat militaire du 22 Mars 2012 afin de lui donner toute sa place qu’il méritait au Mali, c’est-à-dire le réhabiliter. Les Chefs des partis politiques de l’opposition n’ont pas manqué cette occasion pour donner une bonne raclée au pouvoir en place.
La cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence des chefs des partis de l’opposition notamment son chef de file, Soumaïla Cissé de l’URD, Modibo Sidibé des FARE An Ka wili, de Soumana Sacko de CENAS-FASO HERE, Amadou Abdoulaye Diallo du PDES, Djiguiba Keïta du PARENA, de Centristes et du représentant du parti au pouvoir, le RPM, Moussa Timbiné.
Amadou Koïta a rappelé que ce premier congrès ordinaire était pour eux l’occasion de se pencher sur la vie de notre pays, sur les conditions de vie de nos populations et sur la vie politique de leur parti.
Le Président du PS-Yéleen Kura a signalé que le dit congrès se tenait à un moment très important de la vie de notre pays. «Il se tient au moment où, malgré l’accord de paix accueilli avec espoir par une grande partie de notre peuple, la paix et même la sécurité, semblent toujours hors de portée. Il se tient à un moment où l’insécurité se déplace, telle une gangrène, d’une région du Mali à une autre, avec un aveuglement total dans le choix des cibles. Nous vivons des moments d’une très grande complexité de l’environnement sécuritaire et de très grandes difficultés pour le pays. Notre peuple souffre de l’insécurité, de la précarité et de l’absence prolongée de solutions efficaces. Une grande partie des populations du nord de notre pays sont dans un dénuement sécuritaire, alimentaire et sanitaire très profond. Les autres régions au sud ne sont pas épargnées», a laissé entendre M. Koïta. La jeunesse vit un profond malaise lié à la qualité de la formation, à la rareté de l’emploi et au flou des perspectives.
Dans tous les secteurs de l’activité socio-économique, le malaise est palpable et l’inquiétude se généralise, poursuit-il. Beaucoup de nos compatriotes s’interrogent et s’inquiètent quant à l’avenir que tout ceci nous réserve. Certes, les problèmes ne datent pas d’aujourd’hui et ne disparaitront pas totalement de sitôt. C’est pourquoi, une dynamique solidaire de la classe politique et de l’élite nationale est indispensable pour que le pays puisse se relever, a-t-il souhaité.
«C’est le lieu de saluer particulièrement le Chef de file de cette vénérable opposition, l’Honorable Soumaïla Cissé. Votre travail est noble. Vous aimez profondément ce pays et son peuple, vous l’avez prouvé à toutes les étapes de votre vie. Quand vous parlez, c’est pour le Mali et quand vous vous taisez, c’est pour le Mali. Sous votre égide, l’Opposition fera son devoir de servir le Mali, partout et à tout moment», a témoigné Amadou Koïta. Il a réitéré que l’Opposition n’est pas l’ennemi du président IBK. Elle fait son devoir en attirant son attention sur la réalité, en évitant les flatteries et le ponce-pilatisme fatal à la bonne gouvernance. «Conscient de son importance dans la vie de la nation, IBK a lui-même créé pour cette opposition les conditions de sa bonne existence. Il n’a pas manqué de féliciter le Président de la République pour avoir si courageusement nommé un cadre de l’opposition politique à la tête de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation», a-t-il reconnu.
Amadou Koïta n’a pas manqué aussi de faire l’éloge du président Amadou Toumani Touré et de plaider pour lui. Il dira que c’est le lieu d’avoir une pensée particulière pour le Président ATT, homme de paix, qui évita un bain de sang certain au Mali, un certain 22 mars 2012, qui abandonna une fois de plus le pouvoir pour sauver le pays et conserver ses institutions. Les autorités actuelles doivent ne rien ménager pour le ramener dans la dignité dans son pays et auprès des siens, sa véritable place.
Le président du PS-Yéleen Kura a invité au nom de cette Réconciliation Nationale, tous les groupes armés signataires de l’Accord de paix à s’engager dignement à respecter leurs décisions d’aller vers une paix définitive pour le bien de nos populations. La communauté internationale venue aider notre pays se doit d’être ferme et vigilante car toute complaisance faite au terrorisme au Mali aura, à n’en pas douter, des conséquences incalculables sur notre monde.
Il faut aussi noter que les Chefs des partis politiques de l’Opposition ont transformé le congrès du PS-Yéleen Kura en un congrès des partis de l’Opposition. Ils ont saisi cette opportunité pour donner une bonne raclée au pouvoir en place. Pour les différentes réactions, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions !
PAR B. DIARRA
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