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Ca suffit ! : Si le silence est crime, la France est coupable
Publié le mardi 1 septembre 2015  |  Le Forum
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© Autre presse par DR
Le président français François Hollande et son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius




Dans la gestion de la crise malienne, le silence de la France est coupable. Profitant de la faiblesse de l’Etat, l’ancienne puissance coloniale n’hésite pas à faire avaler au Mali toute la couleuvre pour protéger ses intérêts. De nombreux spécialistes sont unanimes que la recherche de ses intérêts au Mali n’a que d’ambition déstabilisatrice.
Derrière son intervention qui a chassé les terroristes au nord du pays, se cache une volonté de remettre sur scelle ses « amis séparatistes », des véritables Narcisses des tropiques à l’identité kilométrique.
La France s’est carrément opposée au Mali dans l’affaire de Kidal. Un cas qui dénote l’échec de son intervention brandi comme une action humanitaire visant à recouvrer l’intégrité territoriale du Mali.
Et quels étaient ses intentions réelles d’intervenir au Mali ? L’ancienne puissance coloniale est la seule responsable de cette situation de Kidal qui vire au vinaigre après tant de multiples interventions dans le nord du Mali pour court-cuiter les terroristes islamistes, qui restent les seuls maitres du nord.
Toutes les actions pour sauver le Mali des groupes d’autodéfense qui ont toujours combattu les rebelles du Mnla sont contrecarrées. On s’interroge. Que veut la France au Mali ?
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita semble bien comprendre cette difficile équation à résoudre. C’est vendredi dernier, en acceptant de recevoir les responsables de la Plateforme républicaine, le chef de l’Etat les a demandés de libérer Anefis, localité située à une centaine de Kilomètres au Sud de Kidal et qui était tenue par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), avant le 20 juin a été récupéré de force par le groupe d’autodéfense à la suite des derniers accrochages.
Ibrahim Boubacar Kéita a souhaité ce retrait pour donner plus de chance à la paix. Il aurait expliqué que vu la situation dans laquelle le pays se trouve et dans le souci de sauver l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, il est souhaitable que la Plateforme accepte de quitter la localité. Après le chef de l’Etat a reçu les ambassadeurs des pays et organisations partenaires pour les rassurer que le Mali jouera pleinement sa partition dans ce processus de paix. Sauf que la Plateforme de s’interroger sur le terrain et difficile à convaincre les combattants de cette nouvelle donne : « Ce n’est pas facile parce qu’il y a eu des combats au cours desquels des gens sont morts, d’autres ont été blessés.
Il faut malgré tout convaincre les combattants du groupe d’autodéfense à accepter de quitter » si c’est que la France veut pour faire plaisir à ses amis ennemis du Mali. Mais qui va occuper Anefis après le départ de la Plateforme ? En tout cas pas la CMA. Ce que l’on saurait après que le gouvernement ait cédé au chantage sur fond de parti pris de la Minusma et son allié, la France ».
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