Edito: L’envol de Sikasso !

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Publié le mardi 1 septembre 2015 | Le Tjikan

© Autre presse par DR
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA en visite dans la région de Sikasso
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA a entamé une visite dans la région de Sikasso.

En décidant de descendre dans le Minyankala profond, à la surprise générale, le président IBK propulse le Mali vers un autre chantier. Celui de l’embellie, après des mois de crise interminable.
A l’analyse de cette visite, on peut dire que le ‘’Mandé Massa’’ a réussi à la fois à faire germer des illuminations et briser des approches cyniques.
Plus que l’électricité, dont la production connaîtra un nouvel essor dans le ville de Bougouni, à travers les nouveaux groupes électrogènes, le séjour du président IBK dans ce cercle hautement important de l’architecture administrative nationale illumine à plus d’un titre les esprits face à la réalité que contre l’obscurantisme de la nouvelle forme du djihadisme dans cette zone. Les plus hautes autorités et les populations peuvent être un front ‘’Banimonotiè’’ pour électrocuter n’importe quel ennemi . Et sa présence dans le camp militaire de Sikasso pour partager le repas avec les bidasses, a fini de convaincre même les plus pessimistes sur sa détermination à doter le pays d’une armée forte.
Mais ce qui a marqué les esprits lors de ce périple du président Ibrahim Boubacar Kéita a été sans doute l’étape de Mahou. Où, dans une modestie légendaire, il aura réussi à réattribuer à cette zone sa réputation sans conteste de bastion des hommes braves qui ont de tout temps joué les premiers rôles dans les rangs de l’armée nationale. Autant, le président IBK a glorifié les vertus de l’ethnie Bwa, autant cette peuplade profondement imbue à sa tradition a reconnu au ‘’Mandé Massa’’, sa bonhomie d’un grand homme d’Etat, qui promet toujours pour bien faire.
Que dire de l’étape de Koutiala, ville natale du ‘’Prince du jour’’ ? Le dos aux bâtiments flamboyants de l’IFM et face à la jeunesse, Ladji Bourama a livré le message qui sied. Celui qui met en lumière le savoir historique et culturel d’un pays qui a existé ‘’quand d’autres n’y étaient pas’’. Tel a été le deuxième lampadaire allumé par le président IBK, après celui de Bougouni.
En clair, cette tournée du président de la République dans le Kénédougou, coupe court aux manœuvres de ces mauvais parfumeurs qui propagent l’idée de son état de santé piteux. La deuxième approche cynique piétinée par IBK, à travers cette visite, est relative à l’opinion propagée qu’il ne serait pas le genre de Président apte à souffrir pour aller à la rencontre du peuple. L’étape de Niéna et de Kolondieba a été la belle réponse donnée par IBK à ses adversaires. A Niéna, il a parcouru plus de 2 kilomètres de voie rocailleuse pour aller inaugurer un centre de santé, avant de sillonner plus de 80 kilomètres d’une piste impraticable pour aller apporter la bonne nouvelle aux habitants de Kolondièba.
Sous les mélodies du balafon de ‘’Neba Solo’’, il était agréable de voir le président IBK faire le tour de la piste pour saluer l’assistance, venue au diner d’adieu de la région.
Comme si cela ne suffisait pas, contrairement à nombreux de ses prédécesseurs, le ‘’Mandé Massa’’ à su arpenter les gradins du stade Modibo Kéita pour accepter de présider la finale de la traditionnelle coupe du Mali de football. Un grand honneur qui sera récompensé à sa juste valeur par les millions de footeux maliens. Au même titre que ce voyage sur Alger, qui donne la suffisante preuve que le Président de la République a pris à bras le corps le processus de suivi de la mise en œuvre de l’accord des 15 Mai et 20 juin.
Sans doute, tous les ingrédients sont réunis maintenant pour dire que le Président IBK est en phase avec son peuple, pour comprendre son ressenti et changer son vécu.
Sikasso, le nouvel envol !

La Rédaction