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Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. |
De retour du royaume chérifien où ils sont en formation depuis novembre 2013, pour les vacances, les 500 imams maliens étaient face aux hommes de média le samedi 29 août dernier. Avec pour objectif d’expliquer le contexte de leur formation et informer l’opinion nationale sur le déroulement de la formation, ainsi que le rôle qu’ils entendent jouer à leur retour au pays. La conférence était animée par leur président, l’imam Mohamed Haïdara.
Partis au Maroc depuis novembre 2013 pour suivre la formation d’imam et de prêcheurs, les 500 Imams maliens sont depuis quelques jours de retour au pays pour passer leur période de vacances d’un mois (2 août au 2 septembre). D’entrée de jeu, le conférencier Mohamed Haïdara a salué les initiateurs de la formation. A savoir son le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et sa majesté le Roi du Maroc, Mohamed VI. Avant de rappeler le contexte de la formation, les critères de sélection, et la finalité à laquelle doit aboutir le programme de la formation.
Selon lui, l’initiative est venue du Roi Mohamed VI, qui en plus de la formation de 500 imams maliens a gratifié le Mali de la prise en charge de plusieurs malades par une équipe médicale venue du Maroc, pour l’occasion en 2013.
Et la formation des 500 Imams maliens au Maroc consiste dit-il, à lutter contre le radicalisme religieux. Pour rappel, le conférencier a souligné que les 500 imams ont été sélectionnés par une commission spécialisée mise en place pour l’occasion. Laquelle dit-il, était composée des membres du Haut Conseil Islamique et autres groupements religieux, du Ministère des Affaires Religieuses du Maroc et du Mali.
Selon lui, les critères consistaient pour les candidats de savoir lire le coran en arabe, de le réciter par cœur en intégralité ou à moitié, être titulaire d’un Baccalauréat, être sur la voie Malikite et conforme aux principes du Soufisme. A l’en croire, à la fin de la formation, les imams bénéficiaires seront chargés de véhiculer des messages d’un islam plus tolérant au cours de leurs prêches.
Il aussi indiqué que les programmes de formation comprennent des cours en arabe, en informatique, en agriculture, en pédagogie. Mais aussi des formations aux métiers de couture, d’électricité entre autres.
Le conférencier a précisé que le Mali a été le premier pays à bénéficier de cette formation, et qu’il sera suivi de 5 autres pays, dont la Côte-D’ivoire, la Guinée Conakry, la Tunisie, la Libye et la France.
Avant de conclure, l’Imam Mohamed Haïdara a rassuré qu’à leur retour du Maroc, ils ne remplaceront pas les Imams déjà reconnus dans le pays. Au contraire, leur rôle sera de former les Imams qui sont là et qui n’ont pas eu la chance de bénéficier de cette formation, a-t-il souligné.
A noter que la formation du premier groupe prendra fin en décembre 2015.
Fily Sissoko
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