Tessit : un des militaires otages de la CMA s’évade

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Publié le mardi 1 septembre 2015 | Le Reporter

© Autre presse par DR
Un soldat malien, à proximité du village de Kadji, dans la région de Gao.

Il a pu s’échapper le vendredi 28 août 2015. C’est aux environs de 14 heures qu’il est arrivé dans la ville
d’Ansongo. Après avoir gagné l’autre rive de la mare grâce au soutien des riverains.

selon lui, les militaires sont détenus dans des conditions inhumaines, étant ligotés et très mal nourris. Le soldat en question n’a pas prolongé son séjour à ansongo, il a été ramené à Gao. selon nos informations, il se trouve actuellement à Bamako. c’est un militaire de l’armée malienne qui suivait de très près les mouvements, faits et gestes de leurs geôliers.

très affaibli au moment de son passage à ansongo, il avoue que leurs conditions de détention sont des plus inhumaines. Maltraités qu’ils étaient (le sont encore d’autres) par des hommes en armes, qui leur parlent mal, avec des injures surtout des mots durs contre le Mali et les autorités maliennes. «il y a des choses que je ne veux pas répéter ici, qu’on nous faisait dire tous les jours contre le Mali. Mais je vais mourir sans dire cela à quelqu’un.

Mais je reste le même pour me battre. ils m’ont donné encore plus de force de me battre pour la vérité. Je veux dire le Mali. Je n’ai aucun doute, ils ne peuvent jamais vaincre le Mali». rappelons que tessit est une commune d’ansongo située dans le Gourma. à tessit, malgré la présence des faMa, la localité demeure un bastion du Mnla en complicité avec la Minusma, qui les aide à longueur de journée devant tout le monde sous prétexte de questions humanitaires, alors que les touaregs de la localité maltraitent les autres communautés. à tessit, celui qui a semé la terreur n’est autre qu’abdoulkarim ag Matafa dit ibihi.

Le fantomatique ministre de la santé du Mnla, qui avait été arrêté puis libéré par les autorités maliennes à Bamako au nom de la paix. une paix que les Maliens cherchent, alors que la grande majorité du pays est prise en otage. et par la minorité !

K. MAÏgA