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Pour une Justice fiable au Mali: Les jeunes avocats et magistrats scellent un partenariat
Publié le mercredi 2 septembre 2015  |  Le Républicain




L’Institut national de formation judiciaire (Infj) a servi de cadre, le lundi 31 août 2015, à la cérémonie de signature de la convention de partenariat entre l’Association des jeunes magistrats du Mali (Ajeuma) et l’Association des jeunes avocats (Ajam). L’un des objectifs de ce partenariat est d’avoir une justice de qualité incontestable au Mali, apte à rassurer les Maliens. Ladite cérémonie était présidée par le Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’homme, garde des sceaux, Dr Fatoma Théra, en présence des présidents de la Cours suprême du Mali, Nouhoum Tapily, de l’Ajeuma, Yéya Saye, de l’Ajam, Me Nadia Myriam Biouelé et d’autres acteurs de la famille judiciaire.

Selon la présidente de l’Ajam, Me Nadia Myriam Biouelé, l’objet de ce partenariat Ajam-Ajeuma s’inscrit autour de trois axes majeurs : la formation, les échanges sur le système et les pratiques judiciaires, et enfin la synergie d’actions pour une justice de qualité au Mali. Pour Me Nadia, le sens et le tempo donné à ce partenariat à savoir « jeunes avocats et jeunes magistrats, une vision nouvelle pour une justice de qualité » doit s’analyser comme un souffle d’espoir pour l’appareil judiciaire et ses acteurs. « Il n’y a pas de craintes à avoir ni de doute sur l’esprit saint de ce partenariat, sur le contexte clair et sans équivoque de cette synergie. Il n’y aura aucune connivence ni entente contre nature. En dehors du partenariat, pour le traitement de nos dossiers, jeunes avocats et jeunes magistrats, le maître mot demeure : notre indépendance, au delà du partenariat. L’indépendance est une garantie pour le juge, et une obligation pour l’avocat. C’est un pilier de la démocratie », a précisé la présidente de l’Ajam.

Pour sa part, le président de l’Ajeuma, Yéya Saye a fait savoir que cette convention est une nécessité inéluctable pour la réalisation des objectifs communs pour l’avènement d’une justice de qualité dénuée des fioritures inutiles. « Si la cérémonie de ce matin est la consécration du partenariat entre deux associations, d’autres actions incluant l’ensemble des ordres professionnels verront le jour, conduisant pourquoi pas à une organisation fédérant l’ensemble des acteurs de la justice », a-t-il dit. Quant au secrétaire général du ministère de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux, Dr Fatoma Théra, cet accord de partenariat se tient à un moment où la justice est accusée à tort ou à raison de plusieurs maux, mettant en mal l’impérieuse nécessité des rapports de confiance entre les acteurs de la justice et la société au nom de laquelle ils rendent les décisions.

A l’en croire, les avocats et les magistrats sont les maillons essentiels de la chaîne de distribution de la justice. Selon lui, la signature de cette convention de partenariat est donc la manifestation de la volonté commune, comme un éveil de conscience, à participer activement au redressement de la justice seul gage de l’établissement d’un Etat de droit. A ses dires, le département accorde une place de choix aux reformes en cours, aux questions de formations des jeunes pour une justice de qualité apte à relever tous les défis. L’accompagnement de son département ne fera pas défaut, a conclu Dr Fatoma Théra, qui représentait le ministre de la Justice à cette cérémonie.

Aguibou Sogodogo
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