Placée sous le haut parrainage du président de la République Son excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, cette cérémonie était présidée par le ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et de la construction citoyenne, Mahamane Baby, accompagné pour la circonstance du Directeur général de l’APEJ, Amadou Cissé, l’un des principaux initiateurs de l’événement. Elle s’est déroulée en présence de plusieurs invités de marque dont le maire de Kita, Amadoun Touré, le préfet de Kita, Siné Dembélé, le vice-président de l’ANPE, Abdoulaye Traoré, la présidente de la fédération nationale des artisans, Mme Ba Astan Traoré et le président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Mohamed Salia Touré.
Un jeune, une expérience professionnelle, un emploi. Ensemble nous allons réussir “. Ce fut le message adressé au ministre par la délégation des jeunes bénéficiaires de ces stages de formation professionnelle.
Dans son allocution, Mahamane Baby, dira que cet événement est l’aboutissement d’un engagement fermement affiché et mis en œuvre sur la base d’un partenariat public-privé par de nombreuses structures des secteurs publics afin de trouver une solution à l’épineuse question de l’emploi des jeunes. A ses dires, la problématique de l’emploi, surtout celle des jeunes, est au centre des priorités du gouvernement du Mali qui a pris plusieurs initiatives en vue d’analyser la question, d’identifier et de mettre en œuvre les dispositifs de réponse à leur niveau.
Le programme du stage professionnel développé par l’APEJ a déjà bénéficié à plus de 17 000 jeunes maliens. «Le présent programme bénéficiera, une année durant, à 5 140 Jeunes dont 2 700 jeunes femmes. La recherche de solutions nécessite un effort constant et une adéquation de la formation aux métiers porteurs d’avenirs. Les objectifs visés sont, entre autres, de créer des espaces d’informations, d’offrir un cadre d’expressions et d’échanges, de reconnaitre le mérite des opérateurs économiques et de leurs partenaires» a-t-il relevé. Avant de souligner que sur les 12 millions ha cultivables au Mali, seuls 3,5 millions sont mis en valeur. A l’en croire, il n’y a pas de place pour le chômage car le potentiel dont dispose le Mali dans le domaine agricole n’attend que d’être exploité pour garantir l’autosuffisance alimentaire. Pour finir il a exhorté les jeunes à s’engager solennellement pour la bonne tenue de leurs stages professionnels.
25 250 jeunes en stage de formation professionnelle
Pour sa part le président du CNJ, Mohamed Salia Touré, a tenu à faire passer deux messages. D’abord ses félicitations à l’endroit des autorités de notre pays pour les efforts déployés dans le cadre de la formation des jeunes. Selon lui, l’année dernière, 4 000 jeunes étaient bénéficiaires, cette année, ils sont passés à 5 000. Il espère que l’année prochaine ils seront 10 000. Ensuite il a encouragé ses camarades à se comporter de façon exemplaire et à s’engager résolument afin d’apprendre beaucoup de ces stages.
De son côté, le préfet de Kita a salué le choix porté sur son cercle, qui prouve à suffisance l’intérêt que le gouvernement porte aux jeunes. “Cette nouvelle édition nous donne un nouvel espoir à Kita car la jeunesse est grande de force et a le potentiel pour développer le pays. “
A sa suite, le Directeur Général de l’APEJ, Amadou Cissé, a présenté le bilan et les perspectives de sa structure. Selon lui, cet événement entre en conformité avec la mise en œuvre du PEJ (Programme emploi jeunes). Il s’agit d’entreprendre et matérialiser les actions. A ses dires, les grandes actions de 2004 à 2014, ont produit les résultats suivants :11 039 jeunes diplômés placés en Stage de qualification ; 2 315 jeunes déscolarisés ou non scolarisés formés en apprentissage ;1 551 jeunes formés dans les formations qualifiantes ;25 250 jeunes diplômés placés en Stage de Formation Professionnelle dans les services publics.
L’employabilité, un défi majeur à relever
Quant à Mme Ba Astan Traoré, présidente de la FNAM et représentante des organisations faitières et consulaires, elle a souligné que l’employabilité est un défi majeur à relever et l’une des voies pour l’acquérir est d’être en situation de travail. Selon elle, il serait nécessaire de mettre en place un mécanisme de suivi des jeunes. Elle a salué le partenariat entre l’APEJ et lesdites organisations avant d’exhorter les jeunes à être ponctuels et réguliers. Cette cérémonie a été marquée par les signatures des conventions de partenariat entre le DG de l’APEJ et les différentes organisations faitières dont le FNAM, l’APCAM, CCIM, l’Office du Niger.
Selon un document de l’APEJ, il ressort que l’’appel à candidature pour le 8è programme a été lancé le 12 novembre et clôt le 24 novembre 2014. Le nombre de postes prévus était de 3 000 au départ. Le nombre de dossiers valides déposés est de 26 440 et a justifié en grande partie la décision d’augmenter le nombre de postes de 3 000 à 5 140 par Monsieur le Président de la République, auxquels il faut ajouter 30 jeunes qui seront placés auprès du Protocole de la République.
Les 5 170 jeunes serviront à 46 % dans les services publics et assimilés ; 22% dans les Institutions consulaires, faitières et ONG du District de Bamako; 31,40% dans les régions administratives.
Les Vè Journées nationales de l’Entrepreunariat jeunes (JNEJ) pour ce qui les concerne, poursuivent un triple objectif : créer un espace d’information fertilisée et de stimulation du développement des affaires par la mise en relation directe entre les porteurs de projets et les structures de financement et d’accompagnement, offrir un cadre d’expression et d’échanges sur des thématiques intéressant la vie des affaires, reconnaître le mérite des opérateurs économiques et de leurs partenaires.
Les JNEJ facilitent et contribuent à répondre à ces questions. Les cinquièmes Journées nationales de l’entrepreneuriat-jeunes -JNEJ 5- sont organisées par l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) en partenariat avec les organisations faîtières du monde de l’entreprise (Conseil National du Patronat du Mali, Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest pour le Mali, les chambres consulaires, etc.)
Mohamed HAIDARA