La crise qui a laissé une grande pagaille au nord du Mali trouve sa source loin de la bande sahélienne, plus précisément en Arabie saoudite, où le jihadisteIyad Ag Ghaly s’est "radicalisé" au moment où il officiait en tant que vice-consul malien dans ce pays, et surtout le Qatar. Même si ce petit pays aux ambitions débordantes dément toute assistance aux islamistes radicaux au Mali, son nom reste intimement lié à la crise malienne.
Dans un récent documentaire, Jeune Afrique assure que pour financer et encourager l’instabilité dans le Nord du Mali, en plus du trafic de drogues, on évoque la méthode dite "du Qatar" pour parler de l’agissement de "généreux" fournisseurs qui achètent des conteneurs de cigarettes contrefaits à Dubaï où il y a au moins dix usines de trafiquants, pour les livrer à des trafiquants (Belmoctar a excellé dans ce deal) dans le Sahara, qui se chargent de la revente.
Une manière de financer, sans laisser de trace, une guerre. Malheureusement, on ne peut rien contre le Qatar qui, par-dessus le marché, continue de nous narguer en promettant monts et merveilles. Sans jamais rien faire.
DAK