Fête de Tabaski : Quelle mesure de sécurité pour les vendeurs de bétails ?

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Publié le jeudi 3 septembre 2015 | La Sirène

© aBamako.com par A.S
Mali: Fête de tabaski marché des moutons à Bamako
L’Aïd El Kébir, c’est mardi prochain. A quatre jours de ce grand rendez-vous religieux et social, les préparatifs vont bon train. Dans nos familles, toute l’attention se concentre désormais sur l’acquisition du précieux mouton destiné à commémorer le sacrifice d’Abraham. Cette préoccupation principale est au centre de toutes les causeries aussi bien dans les ménages que dans les bureaux.

Dans vingt (20) jours les musulmans du monde entier fêteront la tabaski. A l’occasion de cette fête, les musulmans s’acquitteront de l’un des devoirs qui est de faire le sacrifice d’Abraham
Aujourd’hui les musulmans sont à pieds d’œuvre pour les préparatifs de la fête de tabaski, qui cette année s’annonce dans un climat pas comme les autres. Au Mali, plus de 90% musulmans fêteront cette année avec la peur au ventre. Les chefs de familles font le forcing pour trouver les nécessités de la famille et particulièrement l’achat des moutons qui est une obligation pour tout musulman qui a les moyens. Pour l’achat des moutons les musulmans doivent se rendre dans l’un des marchés communément appelés « grabale », ou attendre les vendeurs ambulants.

Ceux qui optent pour la deuxième option sont plus en risque de ne pas en avoir cette année. Il y’a un adage qui dit que « les années se suivent et ne se ressemblent pas ». Aujourd’hui nul ne doute de l’insécurité qui règne dans notre pays ; donc force est de constater que les bandits, les terroristes, les narcos trafiquants font la loi sur toute l’étendue du territoire. Les commerçants des bétails ont la peur aux ventres et ne savent plus à quel saint se vouer. L’année dernière les vendeurs ambulants et ceux dans les « grabales », ont enregistré beaucoup de perte en matériels, financé et certains ont même perdu la vie à cause des bandits armés dans la capitale et ailleurs.

Face à cette menace grandissante, les commerçants interpellent le gouvernement pour leur sécurité et celles de leurs biens. Ne dit on pas dans la constitution du 25 Février 1992 que tous les maliens naissent égaux et que la personne humaine est sacrée et inviolable vis-à-vis de la loi ?. si tel est le cas, ils demandent aux autorités de sécuriser les marchés des « grabales » à l’approche des fêtes particulièrement celle de la fête tabaski de cette année aux mêmes titre que les foires et festivals qui se tiennent.

Sur un autre plan, le gouvernement doit à son tour prendre des mesures draconiennes par rapport à l’accessibilité des bétails. Il ne doit pas laisser la dernière heure pour empêcher la sortie massive des moutons cette année vers d’autre contées. Un phénomène qui cause la cherté des prix de moutons

BDW