C’est un véritable déluge qui s’est abattu sur la ville de Gao, samedi dernier. L’averse s’est déclenchée aux environs de 9h30 et en moins de 2 heures, la Cité des Askia avait enregistré une hauteur de pluie d’environ 67 mm. Du coup, la ville s’est retrouvée sous les eaux. Toutes les voies d’accès furent inondées, bloquant la circulation et paralysant les activités. De nombreux foyers n’ont même pas pu cuire leur repas. Le pire était à craindre. Fort heureusement, il n’y a pas eu de perte en vies humaines. Mais les dégâts matériels sont importants.
Dans les quartiers exposés aux inondations, comme Aljanabandja et le « Château », des dizaines de familles sont sinistrées. D’autres quartiers ont aussi enregistré des sinistrés. Les familles victimes sont accueillies dans les écoles. Les autorités municipales se sont rapidement mobilisées en multipliant les rencontres avec les ONG et autres partenaires pour trouver des solutions d’urgence.
L’absence de collecteurs de drainage et l’obstruction des caniveaux existants par des ordures de tous genres, pose un vrai problème à Gao. Au point que la Minusma aurait engagé des mesures palliatives en aménageant des canaux de drainage des eaux de surface dans les quartiers Aljanabandja et « Château ».
Les services techniques de l’urbanisme et de l’habitat, des domaines et l’Institut géographique du Mali, en collaboration avec la mairie sous la diligence du gouvernorat, sont à pied d’œuvre pour la construction d’un ouvrage test répertorié sur la route de l’aéroport.
En attendant, les riverains des différents caniveaux seraient bien inspirés de s’armer de courage et d’esprit citoyen en prenant l’initiative de leur curage. Selon les services météorologiques entre juin et août, 147 mm de pluie sont tombés dans la Cité des Askia.
M. B. CISSE
AMAP-Gao
MORT ACCIDENTELLE D’UN SOLDAT DE BARKHANE
L’incident malheureux est survenu le 28 août au poste de la force Barkhane basée à Gao. Un soldat français de 23 ans a été tué par un autre. Il a été atteint accidentellement par une balle partie du fusil d’assaut de son compagnon. Admis aux urgences de la force Barkhane, le soldat n’a pas survécu à ses blessures.
M. B. C.