Il s’agit de promouvoir la participation effective des journalistes au processus de justice transitionnelle en facilitant sa compréhension et en donnant aux citoyens les informations concrètes et pertinentes pour s’y engager pleinement
La Maison de la presse abrite depuis hier une session de formation des journalistes en justice transitionnelle, organisée par le Programme conjoint des nations unies d’appui à la promotion des droits de l’homme au Mali (PDH). La cérémonie d’ouverture était présidée par vice-président de la Maison de la presse, Alexis Kalambry. Elle s’est déroulée en présence du représentant du ministère de la Justice, Mahamane Agali Maïga, de celui du représentant du PDH, Tchagao Traoré, et de nombreux journalistes.
Alexis Kalambry a insisté sur le rôle que peuvent jouer les médias en tant que 4è pouvoir dans la promotion de la justice transitionnelle.
La justice transitionnelle a son rôle à jouer dans le retour de la paix, a rappelé pour sa part Tchagao Traoré. La crise institutionnelle que notre pays a traversée a occasionné de graves violations des droits humains dont il est encore difficile de mesurer toute l’ampleur. Ces violations ont pris la forme de viols, d’exécutions sommaires, d’actes de torture, d’enrôlement d’enfants, de détentions arbitraires et de destructions de monuments historiques et religieux. Cette crise qui perdure de nos jours a considérablement restreint l’offre de service public de la justice déjà très faible et hypothéqué la fonctionnalité de l’appareil judiciaire non seulement dans les trois régions du nord, mais aussi dans les autres régions du pays, a constaté le représentant du PDH.
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