Si ce n’est pas un pauvre citoyen qui est dépossédé de sa moto, ce sont les agences de transfert de devises qui sont prises pour cible. A cela s’ajoutent les braquages des domiciles privés par ces quidams sans foi. Depuis près de six mois, la ville de Bamako est devenue le théâtre d’une criminalité grandissante. Mais comment expliquer que malgré la présence d’unité du Groupement mobile d’intervention (Gmi), de la brigade anti-criminalité (BAC), Brigade spéciale d’intervention de la Gendarmerie dans les quartiers du district de jour comme de nuit avec leurs patrouilles incessantes dans toute la ville, nous assistions toujours à des scènes de criminalité et de grand banditisme, s’interrogent les habitants de Bamako. Depuis pratiquement un an aujourd’hui, le banditisme caractérisé par des agressions à mains armées et de braquages est devenue une sorte de mode de vie à Bamako. Pour la plupart des habitants de la capitale, il serait très important de créer des comités de vigilance dans les quartiers, mais il faut qu’il y ait une politique de formation et d’appui par l’Etat destinée aux membres de ces comités afin qu’ils puissent fonctionner normalement», a martelé un habitant croisé à Sotuba, ce lundi 31 août 2015.