La Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep) et la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep) sont pointées du doigt pour les coupures intempestives et la mauvaise qualité de l’eau souvent constatées à Bamako.
Malgré l’existence des deux structures pour répondre aux nombreuses demandes de l’eau potable, les bamakois sont souvent confrontés à des coupures intempestives et la mauvaise qualité de l’eau. L’exemple le plus récent a eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale. Les clients se trouvant à Sotouba, Magnambougou, Korofina, Badalabougou et dans plusieurs autres quartiers de Bamako ont fait le constat des eaux boueuses sortir de leurs robinets. Selon certains clients, l’eau était trouble et avait la couleur café où on pouvait apercevoir plusieurs résidus.
Ce relâchement des deux structures dans la gestion de l’eau potable intervient à une période où les autorités maliennes ont procédé à la revalorisation du capital de la Somapep, qui passe, désormais de 100 millions de FCFA à 5 milliards de FCFA et la déclaration d’utilité publique les travaux relatifs au projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala, appelé « projet de Kabala » par la décision du conseil des ministres en juin dernier. Pour bon nombre des Maliens, cette revalorisation vise à créer un meilleur climat d’investissement et favoriser ainsi, la promotion et le développement du service d’accès à l’eau potable.
Nonobstant cette décision du gouvernement, aucune initiative selon certains consommateurs n’a été encore prise par ces deux structures pour rénover certains tuyaux datant des années de l’indépendance.
Selon plusieurs témoins, la Somagep et la Somapep ne seraient pas à leur première faute en fournissant de l’eau de mauvaise qualité aux populations.
Doumbia