Après l’attaque de l’Auto-gare de Sogoninko, les rumeurs sont allées bon train sur une prise de Bamako par les jihadistes et la psychose a commencé à gagner les populations qui sont exposées aux vols à mains armées et aux braquages. Les plus hautes autorités, dans le souci d’endiguer le fléau et de protéger les citoyens et leurs biens, ont multiplié aussitôt les contrôles de routine des vignettes et des personnes au niveau des grands axes de la capitale.
Même si cette mesure n’a pas encore porté fruit, à travers l’arrestation des bandits de grand chemin ou des jihadistes, elle a quand même permis de rassurer la population de la volonté des autorités à assurer leur protection. Avec le grand banditisme qui sévit dans la capitale, les forces de sécurité doivent mettre les bouchées doubles pour enrayer le phénomène de l’insécurité. Aujourd’hui, aucune structure de la place n’échappe à l’attaque des bandits. Les banques, les institutions de micro-finance, les supermarchés, les alimentations et autres font, ces derniers temps, l’objet de plusieurs attaques armées, même en pleine journée. Le hic, c’est que ces bandits, après leur forfait, arrivent facilement à se fondre dans la nature, sans anicroche.
Avec ces temps d’insécurité et d’attaque jihadistes, la peur se fait sentir partout dans la capitale. Le moindre bruit apporte son lot d’interprétations auprès des populations. À tel point que l’on se dit que la psychose à gagner la population. Toute chose à laquelle que nous ne devons pas céder.
Aujourd’hui, il urge que les forces de sécurité multiplient les contrôles de routine, de jour comme de nuit. Avec ces temps d’insécurité, le contrôle physique, de véhicules et des documents de motos doit être fréquent. Comme c’est le cas au niveau de certains grands axes. Ces contrôles doivent être faits avec la plus grande rigueur et la plus grande détermination par nos agents.
Le BORGNE