Dans les robinets à Sotuba, Magnambougou, Banconi, Djélibougou, Korofina, Badalabougou, Hamdallaye ACI Bocoum et dans plusieurs autres quartiers de Bamako, l’eau censée “potable” est plutôt de couleur ocre ou café comportant même des résidus de sable et autres détritus. C’est ce qui a été constaté çà et là depuis quelques jours, en particulier dans la journée du mardi et mercredi 2 septembre.
Si, en pleine crise sécurito-alimentaire, l’on doit n’avoir à boire que de l’eau boueuse (sous le prétexte qu’il y a hivernage), l’on se demande où l’on va. Alors que les factures de la SOMAGEP, aidée par sa sœur siamoise la SOMAPEP (et leur grande sœur l’EDM pour l’électricité) ne cessent de provoquer des crampes d’estomac voire des crises cardiaques (tant l’addition est salée chaque mois).
A noter que depuis plus d’une semaine, un tuyau a pété dans la rue de l’Ecole de police à N’Tomikorobougou et n’est toujours pas réparé, cela malgré les appels répétitifs du voisinage aux services concernés. Et ces cas sont souvent signalés dans d’autres endroits de Bamako. Ces pannes provoquent souvent des incidences sur la qualité de l’eau distribuée et gonflent les factures des ménages…
Si le tandem SOMAGEP/SOMAPEP est courageux, il n’a qu’à envoyer cette eau sale, boueuse et répugnante vers les canalisations de… Sébénikoro (quartier de résidence du président de la République) et de Koulouba (palais présidentiel)!
Bruno Djito Segbedji