La Transition vers le numérique et la valorisation des langues nationales au cœur de la 36e session ordinaire du conseil d’administration de l’ORTM

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Publié le lundi 7 septembre 2015 | Infosept

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Le Mali élu à la présidence du CTS-CTIC de l`Union africaine pour deux ANS
Addis Abeba, en Ethiopie, au siège de l`Union africaine du du 31 août au 09 septembre 2015. Le ministre Choguel K. MAIGA recevant le marteau de président des mains du ministre zambien des Transports et des technologies

La salle de conférence du ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication a servi de cadre le mardi 1er septembre dernier à la tenue de la 36ième ordinaire du Conseil d’administration de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali. Présidée par M. Choguel Kokalla Maïga, ministre en charge de l’Economie numérique, et de la Communication, l’ouverture de cette 36ième session s’est déroulée en présence du directeur général de l’Office, Bally Idrissa Sissoko et des autres administrateurs.
Pour le ministre Maïga, la présente session se tient à un tournant décisif de l’évolution de l’établissement, à savoir la transition numérique. Les travaux ont porté sur l’ordre du jour classique comportant les points comme l’adoption du procès-verbal de la 35e session, l’examen de l’exécution des tâches issues de la même session et l’adoption après examen du rapport d’activités de la direction générale de l’ORTM au titre de l’année 2014.

Selon le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, la particularité de cette session reste l’élargissement de l’ordre du jour à un sujet crucial qui est celui de la valorisation des langues nationales, un choix volontariste des autorités en charge de la structure de donner plus de place aux langues nationales pour permettre au maximum de concitoyens une meilleure appropriation des messages, notamment ceux du gouvernement. C’est pourquoi, il dit attendre des administrateurs une orientation précise tant au niveau des effectifs que de la motivation du personnel dédié aux langues. Selon Choguel K. Maïga, le journal télévisé, vitrine des programmes de l’ORTM, est de plus en plus orienté vers des informations plus variées répondant aux attentes du public.
Cependant pour accompagner le processus de paix, de nouvelles émissions ont été créées en partenariat avec les départements ministériels autour des sujets divers et variés.

Pour la mise en œuvre de l’Accord, Madame Sy Kadiatou Sow propose un cantonnement correct sur le court terme avec l’indentification digitale des combattants
Le Comité exécutif de l’Association « Alliance pour la Démocratie au Mali » a organisé le samedi 5 septembre 2015 à la Pyramide du Souvenir de Bamako une conférence-débats sur le thème : « Enjeux et défis de la mise en œuvre de l’Accord de Paix et de Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger». Animée par Madame Sy Kadiatou Sow, cette conférence s’est déroulée en présence des membres du bureau de ladite Association dont le Pr Aly Nouhoum Diallo, Madame Keita Rokiatou N’Diaye et de plusieurs autres personnalités.
Après son mot de bienvenue à l’assistance, Madame Sy Kadiatou Sow, présidente de l’Adema Association et conférencière du jour a rappelé que le comité exécutif de son association à la suite de nombreuses discussions organisé le 6 juin dernier un atelier sur comment procéder à une analyse des différents points de l’Accord afin de mieux cerner les atouts et faiblesses du texte. Ce qui permettra une bonne application de l’accord en vue d’une paix durable et un véritable développement des régions du nord mais aussi des autres régions du pays. Elle poursuivra en disant qu’étant maintenant dans la mise en œuvre du texte, qui s’impose désormais à tous, la préoccupation majeure selon elle devrait être aujourd’hui sur comment mettre en œuvre les dispositions dudit accord.

Pour elle la particularité de cet accord reste entre autres le contexte d’occupation des 2/3 du territoire, l’adoption de nombreuses résolutions des Nations Unies, la présence des forces étrangères. Comme propositions, elle demande l’implication des populations dans l’élaboration et la mise en œuvre des toutes stratégies de paix et de développement et souhaite un cantonnement correct sur le court terme avec l’indentification digitale des combattants et la mise en place d’une véritable stratégie de Communication pour une mobilisation nationale autour du texte. Entre, avant tout préalable, l’Adema Association demande l’organisation d’une conférence nationale qui permettrait à toutes les composantes de la société de débattre des questions importantes de l’heure.